kolodziejczak (timothee) draxler (julian) (A.Martin/L'Equipe)

Offensivement, Paris a peiné à Saint-Etienne (0-1)

Vainqueur d'une courte tête à Saint-Etienne (0-1), le PSG a eu le plus grand mal à marquer. Comme souvent, Thomas Tuchel s'en est remis à Kylian Mbappé pour faire la différence.

En l'absence de Marco Verratti, Julian Draxler était associé à Leandro Paredes pour la première fois dans le dispositif à trois milieux de Thomas Tuchel. Cette association, qui n’avait déjà pas fait ses preuves contre Villefranche en Coupe de France, gagnait à emmagasiner de l’expérience. Oui mais voilà, l’Allemand est passé légèrement à côté de son match. Très impliqué offensivement, il a eu des opportunités mais n’a pas réussi à conclure. A la 18e minute, un bon contrôle orienté lui laissait le champ libre pour tenter sa chance, mais sa tentative s’envolait dans les gradins de Geoffroy-Guichard. En seconde période, c’est une occasion beaucoup plus concrète qu’il manquait, lors d’un face-à-face avec Stéphane Ruffier. Un manque d’efficacité symptomatique de l’animation offensive parisienne, qui a été terriblement pauvre ce dimanche soir.

Kylian Mbappé et les autres

Moussa Diaby et Angel Di Maria, les deux lieutenants de Kylian Mbappé ce dimanche soir, n’ont pas été au niveau. Le premier n’a tiré qu’une seule fois au but, et n’a même pas trouvé le cadre. Stéphane Ruffier n’a pas non plus été sollicité par Angel Di Maria, dont l’occasion la plus chaude est passée à côté de son poteau gauche (67e). Juan Bernat, Dani Alves et Marquinhos ont eux aussi tenté leur chance dans le jeu sans pour autant trouver le cadre. Comme souvent, -d’autant plus avec les blessures d’Edinson Cavani et Neymar- le Paris Saint-Germain a dû s’en remettre à Kylian Mbappé pour marquer.

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Le natif de Bondy a fait sauter le verrou stéphanois au bout de trois frappes, d’une manière qui en dit long sur le match parisien. Servi en l’air par Dani Alves, il tentait de la reprendre comme elle venait avec une volée acrobatique peu ordinaire. Stéphane Ruffier, légèrement avancé, se faisait surprendre et ne pouvait que constater les dégâts (1-0, 74e). Ce but, le seul du match, témoigne de la stérilité offensive de Paris contre une défense bien regroupée. Y’a-t-il de quoi s’inquiéter ? Pas vraiment. Amputez n’importe quelle équipe de deux de ses meilleurs attaquants, et elle aura plus de mal à marquer. Finalement, dans bien des domaines, Paris est une équipe comme les autres.

Emile Gillet