Neymar, Messi, Koulibaly... Notre équipe type de la phase de groupes de la Ligue des champions
La phase de groupes de la ligue des champions achevée cette semaine, FF vous livre son équipe type de la première partie de saison.
Gardien
L'Inter Milan a manqué d'un rien la qualification pour les huitièmes de finale. Mais sans leur gardien slovène Samir Handanovic, les Nerazzurri n’auraient jamais pu rester dans le coup jusqu’à la dernière journée.
Défenseurs
Si le Bayern Munich et le football allemand traversent une année 2018 compliquée, Joshua Kimmich s'affirme de plus en plus. Tantôt latéral droit, tantôt milieu récupérateur, le joueur de vingt-trois ans a fait jouer sa vista, sa précision et son sens du jeu pour guider l'équipe bavaroise vers une qualification sereine. Pourtant, le Bayern a été challengé jusqu'au bout par l'Ajax de Matthijs De Ligt, l'imposant et intraitable capitaine d'une équipe invaincue et très prometteuse. Malgré l'élimination de Naples, cette phase de groupes a conforté les énormes qualités physiques et le volume de jeu de Kalidou Koulibaly. Positionné en défense pour les besoins de cette équipe type, Raphaël Guerreiro a brillé au milieu cet automne, multipliant les courses dans son couloir gauche et s'imposant même comme le meilleur buteur du Borussia Dortmund (4 buts) !
Milieux
Honneur aux "anciens" dans ce secteur, avec notamment un Sergio Busquets intraitable lorsqu’il a fallu repousser les assauts de Tottenham ou de l’Inter dans une phase de groupes que le FC Barcelone s'est rendu facile. À l'image d'un FC Porto qui a cumulé seize points sur dix-huit possible, Hector Herrerra s'est montré complet, rayonnant dans l'entrejeu et apportant du poids devant (deux buts et une passe décisive). Enfin, dans un groupe plus compliqué qu'il n'y paraissait, David Silva a sorti Manchester City de quelques mauvais pas (trois buts, une passe décisive), en plus d'une influence toujours prépondérante dans le jeu des hommes de Pep Guardiola.
Attaquants
Pour résumer les performances éclatantes de Neymar avec le PSG, il y a les chiffres (cinq buts, une passe décisive) et, au-delà, l’impression que le Brésilien est plus impliqué dans le jeu parisien et offre un style plus dépouillé. Son ancien compère Lionel Messi n'a lui eu besoin que de 297 minutes pour inscrire six buts et rappeler à tout le monde le génie qu'il incarne. Mais le roi des buteurs se nomme Robert Lewandowski (huit unités en six rencontres), qui a inscrit la moitié des réalisations du Bayern (quinze) et marqué en moyenne une fois tous les trois tirs tentés depuis le début de la saison européenne. Solide.
R.N. et C.C.