Moulin, Monaco-PSG, Landre, Mitroglou... Le débrief de la 13e journée de Ligue 1
Après chaque journée de Ligue 1, FF.fr débriefe le week-end à travers ce qui a plu ou non à la rédaction. Treizième épisode de cette saison.
On a aimé
Masterclass de Stéphane Moulin, qui, avec son 5-3-2 sorti d’on ne sait où, testé une seule fois cette semaine, fait tomber le Barça de la Paillade. Rien a dire. Une leçon #SCOMHSC
— Antoine Raguin (@AntoineRaguin) 10 novembre 2018
Le show des gardiens
On n’a pas forcément vu moins de buts que d’habitude en Ligue 1 ce week-end, mais on a eu droit à un véritable show de la part des gardiens du Championnat. Sels a ouvert le bal vendredi en écœurant les Lillois du début à la fin (0-0). Samedi soir, Butelle et Gurtner ont permis respectivement à Angers et Amiens de glaner de précieux succès 1-0 en se montrant eux aussi infranchissables. Dans le même temps, Bernardoni ne pouvait empêcher Nice de gagner à Nîmes (1-0) mais réalisait quelques arrêts spectaculaires. Dimanche enfin, Samba remportait son face-à-face avec Kamano dans les arrêts de jeu pour permettre à Caen de ramener un point de Bordeaux (0-0). Tatarusanu stoppait lui le penalty de Grenier dans le derby Rennes-Nantes (1-1). Un bon week-end pour les gardiens.
73' Oh la parade du pied ÉNORMISSIME de Matz #Sels sur une frappe axiale de #Xeka ! #LOSCRCSA (0-0)
— RC Strasbourg Alsace (@RCSA) 9 novembre 2018
La constance stéphanoise
Alors, certes, face à Reims, il y a eu de la réussite au sein d'une première période très délicate dans le jeu pour les Verts. Mais symbole d'un début de saison fringant, l'ASSE a planté deux buts aux Champenois (Debuchy, Khazri). Pour ensuite revenir davantage concernée après la pause et s'imposer plutôt tranquillement et logiquement face à l'une des équipes en forme du moment. Plutôt hésitant en début de saison à l'image de l'entente délicate entre Cabella et Khazri, Saint-Étienne a trouvé son rythme de croisière : et ça fait une seule défaite sur ses huit dernières sorties. De quoi arriver en pleine forme pour le derby prévu après la trêve internationale.
On n'a pas aimé
Les airs de match amical de Monaco-PSG
Pas certain que la LFP ait vraiment la banane en ce moment. Car oui le PSG est en train d'écrire l'histoire avec sa série de victoires record, mais pour le reste, la Ligue 1 tousse quelque peu. À l'image d'un week-end pas des plus reluisants, une fois de plus, pour notre beau Championnat. Avec en point d'orgue, ce Monaco-PSG. Si on s'attendait à une rencontre à sens unique, au bout d'un quart d'heure, ce sommet entre les deux derniers champions de France a parfois pris des airs de match amical. Un rythme douteux, un engagement pas digne d'une telle affiche. Le tout alors que ce Monaco-PSG est l'un des matches les plus regardés partout dans le monde. Une bien mauvaise publicité. Une de plus.
Le tacle de Landre... #NOOGCN pic.twitter.com/dBMyf6cct6
— Vincent Duchesne (@VinceSport24) 10 novembre 2018
L'impossible première période de l'OL
À ce niveau-là, avec les ambitions que vous avez, avec les individualités présentes dans le groupe, et face au dernier du Championnat qui doute plus que jamais, impossible pour Lyon de présenter une telle copie que la première période réalisée à Guingamp. On n’était pas loin de la faute professionnelle, comme face à Hoffenheim en milieu de semaine. L’OL de Bruno Genesio se faisait marcher dessus, sans aucune révolte même après l’ouverture du score guingampaise. Le symbole d’une inconstance lyonnaise qui doit être insupportable pour leurs supporters. Surtout quand vous regardez le bilan à la fin de la rencontre avec ce succès 4-2. À quand de la régularité chez les Gones ?
Mitroglou, cette fois c'est trop !
L'attaquant grec avait l'occasion de retrouver la confiance face à Dijon, lui qui n'avait plus marqué depuis un mois (devant Caen). Titulaire à la place de Valère Germain, Mitroglou a pourtant perdu très gros dans cette rencontre. Une action, une seule, symbolise la détresse du numéro 11 marseillais. Après une belle séquence de Thauvin et Ocampos, l'ancien joueur du Benfica se retrouvait seul face aux cages mais parvenait à mettre le ballon largement au dessus. Le genre de loupé qui attire quelques moqueries... Sous les sifflets, le Grec perdait probablement toute la confiance du stade, mais surtout de son entraîneur. Rudi Garcia le désavouait totalement lorsqu'il décidait de le sortir dès la mi-temps. La seule bonne nouvelle pour Mitroglou vient de Valère Germain qui n'a rien montré en 45 minutes... Que c'est dur d'être numéro 9 avec un maillot marseillais.
Je veux bien que #Mitroglou soit loin de ce qu'on peut attendre de lui, mais le sortir à la mi-temps face à #Dijon, c'est quasiment acté son inutilité... En somme, on l'enterre. #OMDFCO
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) 11 novembre 2018