Carli Lloyd, Alex Morgan et Megan Rapinoe (au premier plan) vendredi soir lors d'un « media day » de l'équipe américaine. ) ( USA Today Sports/Reuters

Mondial féminin : l'Américaine Megan Rapinoe épingle la FIFA

Pour la joueuse passée par Lyon, la programmation de deux autres finales le jour de celle du Mondial féminin, le 7 juillet, est « ridicule ».

Megan Rapinoe, l'une des stars de l'équipe féminine américaine, qui va remettre son titre mondial en jeu en France (7 juin-7 juillet), a épinglé la FIFA vendredi à New York, en qualifiant de « ridicule » sa décision d'autoriser la tenue le même jour, le dimanche 7 juillet, des finales du Mondial féminin (17 heures), de la Copa America (22 heures) et de la Gold Cup (03h15 lundi, HF).

« Je pense que des progrès ont été accomplis (pour la promotion du football féminin), mais en ce qui concerne leur capacité de changement (de la FIFA), je ne pense pas qu'elle soit énorme », a encore taclé la milieu offensive. « Le changement progressif que nous avons pu constater n'est pas suffisant, a poursuivi la joueuse de 33 ans passée par l'OL. Cela vaut mieux que rien, mais je pense que la FIFA n'en fait pas assez en termes de moyens mis en oeuvre (pour la promotion du football féminin). »

La FIFA a doublé le montant des primes que se partageront les 24 équipes participant au Mondial français. La dotation globale passe de 15 à 30 M$ (de 13,4 à 26,8 M€). Ce montant reste largement inférieur aux plus de 400 M$ que se sont partagées les 32 équipes au Mondial 2018 en Russie. Et les 15 millions supplémentaires accordés cette année au Mondial féminin sont également bien inférieurs aux 40 millions de plus injectés pour le Mondial 2022 au Qatar.