Dylan Bronn et Vincent Pajot, les recrues hivernales du FC Metz.

Metz : Vincent Pajot et Dylan Bronn, c'est tout bénéfice !

Les deux recrues hivernales du FC Metz, le milieu Vincent Pajot et le défenseur Dylan Bronn, ont déjà apporté beaucoup de sérénité et de stabilité à leur équipe, qui avec eux, a pris six points sur six en Ligue 1.

Soyons honnêtes : on n'avait pas vraiment décelé les « signes positifs » que Vincent Hognon, l'entraîneur de Metz, avait affirmé percevoir dans les performances de Vincent Pajot et Dylan Bronn lors de l'humiliant naufrage vécu le 6 janvier par son équipe, balayée (0-3) à Rouen (N 2) en 32es de finale de la Coupe de France. En revanche, on se doutait que pour accélérer leur quête de rythme, le temps de jeu dont ils avaient bénéficié ce (douloureux) soir-là - soit 63 minutes pour le milieu prêté avec option d'achat (obligatoire, en cas de maintien) par Angers et 90 minutes pour le défenseur central international tunisien venu pour quatre ans et demi de La Gantoise (BEL) - serait forcément utile. Et il l'a été.

Ils n'ont pas été forcément flamboyants contre Strasbourg, où Metz l'avait emporté (1-0) avec pas mal de réussite, pour la première apparition en L 1 de Bronn (24 ans) et la 173e de Pajot (29 ans). Mais cette fois, leur apport dans la tranquillité et la solidité mentale de leur équipe avaient sauté aux yeux. Puis, après deux semaines supplémentaires de préparation, où ils ont pu affiner leur découverte de leurs nouveaux équipiers et parfaire leur condition physique, ils ont affirmé un certain leadership, chacun dans leur style. Ainsi, ils ont amené leurs qualités de manière assez éclatante samedi, à Reims, où Metz (16e de L 1) s'est logiquement imposé (1-0), enchaînant enfin deux succès de suite pour la première fois de la saison.

« Vincent (Pajot) est très important pour guider les autres »

Vincent Hognon, entraîneur de Metz

Alors forcément, Hognon n'a pas manqué de rappeler, samedi soir, à Auguste-Delaune, après cette victoire : « Dès le début, on avait vu avec le staff qu'ils allaient beaucoup nous apporter dans tous les domaines. Là, avec plus de rythme, sachant qu'ils avaient peu joué lors de la première partie de saison (199 minutes seulement pour Pajot, 339 pour Bronn) et que le match amical contre Sochaux (0-0, le 17 janvier, L 2) leur a fait du bien, c'est le cas. Dylan a du tempérament, il est dynamique et c'est très intéressant ». Comme sa complémentarité, fort prometteuse, avec le Ghanéen John Boye, cette charnière restant invaincue après 180 minutes en L 1, un Championnat que découvre donc Bronn, qui a évolué en L 2 avec Niort (2016-2017) puis en D 1 belge avec La Gantoise.

Quant à Vincent Pajot, « il représente aussi une vraie plus-value, soit ce qu'on attend d'une recrue hivernale. Il a de l'expérience, il est en pleine force de l'âge, il est calme, tranquille et très important pour guider les autres », se réjouit Hognon. La sérénité diffusée par l'ex-Rennais et Stéphanois, qui a étalé ses qualités connues de milieu complet, aussi bien capable de ratisser des ballons et de beaucoup courir que de jouer très juste, était en effet bien palpable, samedi soir.

Si Pajot a filé comme une fusée en zone mixte, cela n'a pas été le cas de Dylan Bronn, qui lui, s'est longuement arrêté et a notamment été dithyrambique sur les qualités de son nouveau coéquipier: « Il connaît parfaitement la Ligue 1 et maîtrise hyper bien son poste. Il sait quand il faut se projeter ou davantage temporiser. Par son expérience, il va énormément apporter ». Forcément enclin à se montrer désormais optimiste, Hognon a conclu : « Maintenant, il faut qu'ils continuent avec cette qualité, cette envie et qu'ils nous apportent sur la durée. Mais je ne doute pas qu'ils le feront... »