lavezzi (ezequiel) leonardo (E. Renard/L'Equipe)

Mercato, arrivée de Buffon au PSG : À Paris, la première recrue de l'été n'annonce pas toujours la couleur

De Cavani à Berchiche en passant par Ben Arfa, les débuts de mercato du PSG ne se ressemblent pas depuis l'arrivée des Qataris. Retour sur les premières arrivées estivales du club de la capitale.

2011 : un trio pour commencer

Nicolas Douchez et Kévin Gameiro s'étaient déjà engagés avec le club de la capitale avant qu'il ne soit racheté. Le premier fait d'arme du PSG présidé par Nasser Al-Khelaïfi, avec Leonardo aux manettes du recrutement, est un renforcement simultané de chaque ligne : Milan Bisevac en défense, Blaise Matuidi au milieu et Jérémy Ménez en attaque. Présentées le 25 juillet, les trois recrues sont suivies par Salvatore Sirigu, Mohamed Sissoko, Javier Pastore et Diego Lugano. Un recrutement conséquent pour débuter cette nouvelle ère.

2012 : la bonne entrée avant le plat principal

Les rumeurs avec des noms ronflants commencent à fleurir côté Parisien, et c'est Ezequiel Lavezzi qui est le premier à rejoindre le vice-champion de France, le 2 juillet, pour un peu moins de 30 millions d'euros. L'international argentin arrive de Naples, où il formait un duo étincelant avec un certain Edinson Cavani. Quelques semaines plus tard, Thiago Silva puis Zlatan Ibrahimovic éteignent médiatiquement son arrivée. Marco Verratti, jeune espoir italien encore méconnu, arrive également cet été-là.

2013 : ça frappe fort d'entrée

Cette fois-ci, c'est par le plat principal que commencent les dirigeants parisiens. Après l'arrivée de Laurent Blanc en remplacement de Carlo Ancelotti, la première recrue se nomme Edinson Cavani, le 16 juillet, pour près de 65 millions d'euros. L'Uruguayen, venu épauler le grand Zlatan, devient le transfert le plus cher de l'histoire de la Ligue 1. L'ancien Napolitain, 78 buts en 104 matches de Serie A, retrouve son ancien coéquipier Ezequiel Lavezzi. Lucas Digne et Marquinhos sont les deux autres recrues de l'été, un degré en dessous donc.

2014 : un été tranquille

Le fair-play financier est passé par là, et le PSG se trouve très limité dans ses possibilités de recrutement. L'enveloppe est petite comparée aux capacités financières des propriétaires qataris, et le mercato est donc peu agité. L'unique achat se fait en Angleterre, du côté de Chelsea. Le fantasque David Luiz arrive le 13 juin contre un chèque de 50 millions d'euros, ce qui en fait le défenseur le plus cher de l'histoire. Avec l'arrivée du Brésilien, Paris s'offre un nouveau joueur ayant déjà gagné la Ligue des Champions (2012). Plus tard au cours de l'été, Serge Aurier arrive de Toulouse en prêt.

2015 : retour aux affaires

Laissé un peu plus tranquille par l'UEFA, le PSG se montre de nouveau actif sur le marché des transferts. Salvatore Sirigu contesté, Kevin Trapp est la première recrue. Il signe le 8 juillet en provenance de Francfort, pour à peine 10 millions d'euros. Il sera suivi par l'arrivée de Benjamin Stambouli pour remplacer numériquement Yohan Cabaye. Le gros coup arrive plus tard, avec Angel Di Maria, avant que la venue de Layvin Kurzawa ne clôture le mercato.

2016 : le gros coup de com'

Il y en a un qui a animé la saison de Ligue 1, c'est le Niçois Hatem Ben Arfa. En fin de contrat avec le club azuréen, le Français signe à Paris, avec une arrivée aussi remarquée qu'appréciée par les supporters. Le nouveau numéro 21 est utilisé comme figure de proue du club après le départ de Zlatan Ibrahimovic, même si la suite sera moins reluisante pour l'intéressé. Les noms qui arrivent après lui sont moins excitants : Grzegorz Krychowiak, Thomas Meunier et Jesé.

2017 : le calme puis la tempête

Ce qui restera sans doute pendant longtemps comme le mercato le plus fou de l'histoire du PSG a commencé de façon bien tranquille. L'arrivée de Yuri Berchiche le 7 juillet, en provenance de la Real Sociedad pour 16 millions d'euros, ne laisse rien présager de la suite. Dani Alves, Neymar puis Kylian Mbappé arrivent dans la capitale, pour un mercato a plus de 400 millions d'euros. Si un gros nom d'entrée n'en appelle pas forcément d'autres, l'inverse est également vrai.

Florent Le Marquis