Dimanche, Hiroki Sakai devrait retrouver le très tatoué Neymar. (B. Papon/L'Equipe)

Marseille : Hiroki Sakai a peur de la réaction de ses parents s'il se tatoue !

Le latéral japonais de l'Olympique de Marseille trouve ça «beau» mais explique qu'au Japon, le tatouage, «ce n'est pas bien vu».

Hiroki Sakai imite son compatriote Eiji Kawashima, le gardien du FC Metz qui a expliqué récemment qu'il ne se faisait pas tatouer car ça ne se fait pas au Japon. «Je ne suis pas tatoué non plus, mais parfois, quand je vois les autres joueurs, ça me donne un peu envie, concède toutefois le latéral japonais de l'OM, longuement interrogé samedi dans la Provence. Je trouve ça beau, mais c'est vrai qu'au Japon, ce n'est pas bien vu. Il y a certains endroits où on ne peut pas entrer si on est tatoué, comme le bain public.» Et Sakai, bon fils, d'ajouter une raison familiale à son abstinence : «Et puis, je pense que mes parents n'apprécieraient pas... Je ne le ferai donc pas

«Chez nous, on ne fait pas de faute volontairement»

Interrogé aussi sur son adaptation en France, Sakai explique ce qui fait la principale différence selon lui entre le football tel qu'on le pratique au Japon et dans son pays d'adoption : «Au Japon, on apprend tout petit qu'il ne faut pas commettre de faute. Ici, on dit en revanche que c'est l'arbitre qui juge s'il y a faute ou non... et tant qu'on est pas pris, on continue. Chez nous, on ne fait pas de faute volontairement.» Très bien, mais Sakai ne dit pas comment il défendra dans son couloir droit sur le très tatoué Neymar, dimanche au Parc des Princes lors du Classique PSG-OM. A la japonaise ? A la française ?