Modric (L'Equipe)

Luka Modric : «Quand Zinédine Zidane vous dit que vous pouvez gagner le Ballon d'Or...»

Sacré devant Cristiano Ronaldo et Antoine Griezmann, le Ballon d'Or 2018 Luka Modric a reçu France Football à Madrid pour livrer ses premières impressions. Morceaux choisis.

C'est chez lui, dans une banlieue cossue de Madrid, que Luka Modric nous a reçu pour l'interview du Ballon d'Or France Football 2018. Un trophée qu'il a regardé comme un enfant un jouet, au pied du sapin de Noël, allant même jusqu'à nous avouer : «I am in love» (je suis amoureux). «Je suis très ému de l'avoir», confie le milieu croate du Real, dans un cet entretien vérité à lire dans France Football cette semaine. «C'est vraiment quelque chose d'unique pour moi. À la fois un honneur, une fierté, et un profond bonheur. Je suis en train de vivre le meilleur moment de ma carrière, et j'en profite à fond.»

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La prise de conscience date d'il y a bientôt trois ans. Modric encore : «Quand Zinédine Zidane est arrivé au Real comme entraîneur (janvier 2016), il m'a appelé un jour dans son bureau, après un entraînement. Et il m'a expliqué comment il me percevait comme joueur, et aussi ce qu'il attendait de moi. Il m'a dit que j'étais un joueur très important pour lui. Et surtout qu'il me voyait comme un joueur qui, demain, pouvait remporter le Ballon d'Or. Quand quelqu'un comme Zidane, avec sa personnalité et son vécu de joueur, vous dit cela, ça vous booste sur le plan de la confiance.»

Pour autant, le chemin vers les sommets n'a pas été aisé : «J'ai toujours eu le sentiment que pour atteindre un certain niveau, je ne pourrais y arriver que par le travail, le sacrifice et la lutte. Ça n'a pas été simple, mais j'ai gagné», reprend l'ancien du Dinamo Zagreb et de Tottenham. «Chaque obstacle surmonté m'a aidé à m'améliorer, comme homme et comme joueur. Je les ai vu comme une opportunité pour progresser, non comme une entrave. Je suis sorti de chacune de ces épreuves un peu plus fort. Et je n'ai jamais douté de mes qualités.»

«J'ai toujours eu le sentiment que pour atteindre un certain niveau, je ne pourrais y arriver que par le travail, le sacrifice et la lutte»