Luis Alberto Suárez Díaz, Attaquant du FC Barcelone. Footballeur Urugayen. (P. Gaillardin/L'Equipe)

Luis Suarez dans le #NouveauFranceFootball : «Si une équipe peut renverser un 4-0, c'est bien Barcelone»

A lire dans la nouvelle formule de France Football, lancée le mardi 7 mars, une interview de Luis Suarez, avant Barcelone - PSG en Ligue des champions. L'Uruguayen croit à l'exploit. Voici des extraits de l'entretien.

Suarez croit à un exploit face au PSG

«Il y a un retour à disputer. On va tout faire pour renvoyer une autre image et montrer aux gens ce qu'est le vrai Barcelone. (...) Ce sera difficile de renverser la situation, mais pas impossible. (...) Si une équipe peut renverser un tel score, c'est bien le Barça. On a les qualités et le caractère pour se sortir de cette situation compliquée.»

Il n'est pas la star de l'équipe, et ça ne le dérange pas

«J'aime la jouer profil bas, être un élément parmi d'autres. Je suis là pour donner un coup de main à l'équipe, mais prendre des décisions, ce n'est pas trop mon truc. (...) Même si les gens ont du mal à le croire, je suis quelqu'un d'assez timide.»

Le travail défensif de la MSN

«Leo (Messi), “Ney” (Neymar) et moi sommes les premiers défenseurs, à travers notre pressing. On est là pour essayer de récupérer des ballons et pour couper les attaques adverses afin de protéger notre défense. On court énormément avec cette idée en tête.»

Il rêve du Ballon d'Or, mais ce n'est pas pour lui

«Tous les joueurs rêvent de le gagner. Mais, aujourd'hui, il y a un jouer qui mérite de le remporter tous les ans, et c'est Léo (Messi). Ensuite, s'il y en a un autre qui aspire à le gagner, c'est Neymar. Il a les qualités pour.»

Making of

Lieu : centre d'entraînement Joan Gamper du FC Barcelone, à Sant Joan Despi.
Durée de l'interview : 30 minutes.
Boisson consommée : absolument rien. Il a posé son maté et sa Thermos dans un coin de sa salle et n'y a pas touché pendant l'entretien.
Tenue : jean, t-shirt blanc avec un imprimé, veste à capuche et baskets.
Langue parlée : espagnol rioplatense (d'Uruguay et d'Argentine) où, par exemple, «Yo me llamo» (je m'appelle) se prononce «Cho mé chamo».
Niveau de connivence avec l'intervieweur : 5/10, sachant que j'ai réalisé divers reportages ces dernières années sur ses terres, à Salto et à Montevideo, où j'ai eu l'opportunité de connaître une bonne partie de ses amis et de sa famille.
Autre personne présente : aucune. Même si, en réalité, Chemi Teres, le chef de presse de Barcelone, nous «espionnait» derrière la porte du studio.
La question que l'on a oublié de lui poser : «C'est qui le plus fort devant le but, vous ou Cavani ?»
Nombre de fois où il a regardé sa montre durant l'entretien : zéro.
Le titre qu'il aurait bien choisi pour l'entretien : «On va essayer de remonter (le 4-0).»
Les trois prochaines interviews qu'il aimerait lire dans FF : Gabriel Batistuta, son idole de jeunesse, Enzo Francescoli et Steven Gerrard.
La note qu'il se donne pour cet entretien : 7/10.
La note que l'auteur lui accorde pour cet entretien : 8/10, car il a joué le jeu en acceptant de revenir en détail sur la claque reçue au Parc des Princes.

Florent Torchut