Robertson et Alexander Arnold, les latéraux très offensifs des Reds. (Reuters)

Liverpool : Alexander-Arnold et Robertson, deux latéraux affamés avant la finale de la Ligue des champions

Trent Alexander-Arnold, le latéral droit de Liverpool, et Andrew Robertson, son pendant à a gauche, ont étalé leur immense envie, en conférence de presse, ce vendredi, avant la finale de la Ligue des champions de samedi contre Tottenham (21 heures).

Le choix du Liverpool FC d'envoyer ses deux prolifiques latéraux en conférence de presse, ce vendredi, n'a rien d'anodin, à la veille de la finale de C1 contre Tottenham, samedi (21 heures) au Wanda Metropolitano de Madrid. Le club de la Mersey a ainsi à la fois mis en valeur, affirmé et rendu hommage à deux de ses principaux points forts de la saison.

À droite, le très fin jeune anglais Trent Alexander-Arnold (20 ans) a réussi seize passes décisives (douze en Premier League, quatre en Ligue des champions), tandis qu'à gauche, le bouillant écossais Andrew Robertson (25 ans) en a offert treize (onze plus deux).

Parfaitement rodés à l'exercice médiatique, même si le premier a parfois semblé un peu plus timide, ces deux latéraux très complets, très offensifs, mais aussi costauds, se sont avérés aussi actifs et complémentaires que sur le terrain. « On ne va pas changer notre style de jeu, même s'il y a de très grands attaquants à Tottenham. On va jouer de la même façon que tout au long de la saison », a ainsi expliqué de sa douce voix Alexander-Arnold, qui totalise déjà cinq sélections et un but avec l'Angleterre.

« On est avant tout des défenseurs et on cherchera en priorité à obtenir une clean-sheet », a quant à lui affirmé Robertson, le désormais capitaine de l'équipe d'Écosse (28 sélections, 2 buts). Ce dernier a aussi expliqué : « Avec Trent, on adore se tirer la bourre ! Même si on ne se parle pas beaucoup, on se pousse tous les deux vers le haut et on apprécie chacun énormément de voir l'autre réussir. » Son jeune équipier anglais a acquiescé : « On travaille tous les jours pour repousser nos limites, que ce soit individuellement ou sur le plan collectif ».

« Ce sera un combat très dur et très tactique entre deux équipes très proches qui se connaissent bien »

Forcément, ils éprouvent tous les deux le désir farouche de ne surtout pas revivre le « sentiment horrible » (dixit Robertson) de la dernière finale de Ligue des champions, où les Reds s'étaient inclinés devant le Real Madrid (1-3). « Cette défaite va bien sûr nous servir. On a progressé au niveau de la maturité et on doit être prêt à traverser un match très compliqué face aux Spurs. Ce sera un combat très dur et très tactique entre deux équipes très proches qui se connaissent bien », a estimé Alexander-Arnold.

« On sait à quoi s'attendre », a renchéri Robertson. « Les deux matches qu'on a disputés contre eux (succès 2-1 des Reds à chaque fois, le 15 septembre 2018 et le 31 mars 2019) ont sans doute été les plus durs de la saison ! Ils peuvent nous poser énormément de problèmes, mais nous aussi. Il n'y a pas de favori, ce sera très serré... »