Soccer Football - Premier League - Tottenham Hotspur v Liverpool - Wembley Stadium, London, Britain - September 15, 2018 Liverpool's Georginio Wijnaldum celebrates scoring their first goal with teammates REUTERS/Dylan Martinez EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or "live" services. Online in-match use limited to 75 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. Please contact your account repre (Reuters)

Liverpool a puni Tottenham dans le choc de la 5e journée de Premier League et poursuit son sans-faute

Beaucoup plus tranchants que les Spurs à Wembley, les Reds ont signé une cinquième victoire en cinq journées ce samedi (2-1), grâce à Wijnaldum et Firmino.

La leçon : Liverpool arrive lancé

Après avoir évacué les affaires courantes vendredi contre Saint-Étienne (4-0), les joueurs et le staff du PSG ont pu observer ce samedi l'ampleur du défi qui les attend mardi à Anfield. Pour son premier grand rendez-vous de la saison en Premier League, Liverpool a répondu présent en s'imposant sur le terrain de Tottenham (2-1). Une issue logique qui permet aux hommes de Jürgen Klopp de signer un cinquième succès en cinq journées de Championnat. Agressifs et percutants dès l'entame de la partie, les Reds ont même marqué après moins d'une minute de jeu un but refusé pour un hors-jeu de Sadio Mané. Le début d'un après-midi très compliqué pour la défense des Spurs, qui a plié avant de rompre juste avant la pause. Sur un corner mal repoussé, Georginio Wijnaldum a placé une tête sous la barre pour ouvrir le score (39e, avec l'aide de la Goal Line Technology).

Voir : le film du match

Trop imprécis avec le ballon, Tottenham s'en est remis à quelques chevauchées avortées de Lucas (dont une frappe sur le poteau, 50e), avant de baisser définitivement la tête. Après avoir faussé compagnie à Kieran Trippier, Sadio Mané a adressé un centre vicieux que ni Vertonghen, ni Vorm ne sont parvenus à repousser, permettant à Roberto Firmino de conclure devant la ligne (54e). Game Over. Incapables de réagir, les Londoniens ont même frôlé la correction sur des contres mal négociés par les attaquants adverses. Le but d'Erik Lamela, oublié au second poteau sur un corner dans le temps additionnel (90e + 3), ne masque pas les insiffisances actuelles des coéquipiers d'Harry Kane. Battus par Watford il y a deux semaines (1-2) après trois victoires d'affilée, les Spurs voient donc leur élan coupé avant d'aller défier l'Inter mardi à San Siro. Tout le contraire de Liverpool, qui domine le classement et accueillera les Parisiens avec une confiance absolue.

Le gagnant : le milieu des Reds tout en contrôle

On a beaucoup noté, avant le début de la saison, la présence de Fabinho dans les traditionnelles équipes type en présentation de la saison. Problème : malgré son potentiel et un transfert à 45 millions d'euros, l'ancien Monégasque va devoir cravacher pour se faire une place dans l'entrejeu des Reds. Ce samedi encore, le trio Milner-Wijnaldum-Keïta a fait régner l'ordre et dicté le tempo. Le premier nommé, rarement cité, toujours essentiel, a notamment livré un match parfait, entre mouvements créant de l'espace pour ses partenaires et orientations du jeu bien senties. Liverpool a dominé chaque partie du terrain, contraignant Tottenham à jouer long, sauter les lignes et buter sur la solide défense menée par Virgil van Dijk. La vraie force de cette équipe se situe aussi au milieu.

Le perdant : Vorm, suppléant frustré

Profitant de la blessure de l'habituel titulaire et capitaine de Tottenham, Hugo Lloris, Michel Vorm a vécu un match contrasté. Car s'il a permis à son équipe d'éviter le désastre sur plusieurs contres des Reds, le gardien de trente-quatre ans a manqué d'autorité dans son intervention aérienne sur le premier but adverse, avant de se retrouver un peu court pour capter le ballon sur le second. Difficile d'en faire un coupable néanmois, car si les Spurs ont cru pouvoir revenir en toute fin de match, c'est aussi parce que Vorm s'est interposé face aux tentatives de Salah, Mané ou Keïta, souvent livré à lui-même.

C.C.