Claudio Bravo n'est plus le titulaire indiscutable à Manchester City. (Reuters)

Ligue des champions : les trois points faibles de Manchester City, adversaire de Monaco en huitièmes de finale

Pourtant deuxième de Premier League, Manchester City est loin d'être une équipe constante. Voici ce sur quoi Monaco devrait insister pour se mettre en bonne position dès ce huitième de finale aller de Ligue des champions.

Le manque de sérénité dans les cages

C’est, pour le moment, le gros échec dans la refonte de Manchester City par Pep Guardiola : imposant un système de jeu où le gardien de but doit pleinement participer au jeu, le Catalan avait choisi d’éjecter Joe Hart (prêté au Torino) et de faire confiance à Claudio Bravo. Sept mois plus tard, ça ressemble à un vrai flop. Si le Chilien est quasi irréprochable dans sa qualité au pied, il est loin d’être un vrai rempart. Au point que Guardiola ait récemment choisi de lancer Willy Caballero lors des trois derniers matches de Premier League (trois victoires, un seul but encaissé). L’Argentin est en ballotage favorable pour démarrer ce mardi, mais sans l’appui réel de son coach, qui n’a toujours pas affirmé qui était le numéro un. Pas de quoi apporter le plein de sérénité.

Une défense friable

Sur les trente-huit matches qu’il a disputés en 2016-17 toutes compétitions confondues, Manchester City a encaissé au moins un but à vingt-six reprises. Le faible rendement de Claudio Bravo peut être une cause, mais sa défense est loin d'apporter une assurance tous risques. Sur les côtés, qui devraient être un chantier prioritaire l’été prochain, il est clair que Pep Guardiola est loin d’être satisfait par Sagna, Zabaleta, Kolarov et Clichy. Dans l’axe, la saison plutôt correcte, enfin, de Nicolas Otamendi peine à faire oublier les difficultés de John Stones. Le costume du défenseur le plus cher de l’histoire (55 M€) est compliqué à porter. Et quand on sait que Vincent Kompany ne s’en sort pas avec ses blessures à répétition, Falcao, Germain ou Mbappé pourraient bien se régaler.

Du mal à supporter la pression ?

En regardant les matches et les résultats des Citizens face aux «gros» de Premier League (Chelsea, Liverpool, Tottenham, Arsenal, Manchester United, Everton et Leicester, champion en titre) et ceux de Ligue des champions, on s’aperçoit que lors des grands rendez-vous, Kun Agüero et consorts sont à la peine. Face à tous ces adversaires, soit douze rencontres, on note sept défaites, deux nuls et trois victoires (Arsenal, Man U et Barcelone, face à qui City avait livré une très belle prestation à l’Etihad Stadium). Les Sky Blues répondront-ils présents face à la pression d’un huitième de finale de Ligue des champions disputé à domicile ?