de bruyne (kevin) (S. Mantey/L'Equipe)

Ligue des champions : Kevin De Bruyne, ombres et lumière lors de Monaco - Manchester City

S'il a permis à Manchester City de reprendre vie et espoir en seconde période à Monaco (1-3), Kevin De Bruyne a surtout manqué d'impact sur l'ensemble de la partie pour espérer éviter un naufrage au Louis-II.

Cette semaine dans France Football, Kevin de Bruyne évoque son amour du jeu et son appétit de trophées. Mercredi, sur la pelouse du stade Louis-II, on a cru que le milieu de terrain belge avait perdu la flamme et la faim, happé par la folie et l'intensité monégasques. On l'a beaucoup vu, pourtant, en début de partie, disponible et entreprenant. Et puis il a connu un déchet technique très inhabituel, avant de disparaître des débats jusqu'à la pause.
 
S'il était l'homme qui avait parcouru le plus de terrain après 45 minutes (ce sera encore le cas à la fin du match, avec 11,9 km), ses courses n'avaient pas abouti à grand-chose, surtout pas à venir en aide à un Bacary Sagna déjà abandonné par son ailier (Sterling et Sané à tour de rôle). Son repositionnement tactique à la reprise, plus bas pour organiser et éclairer le jeu, a fait beaucoup de bien à son équipe, même s'il l'a un peu éloigné de la zone de vérité.

Coupable de la faute sur le but de Bakayoko

C'est donc dans un rôle plus obscur que «KDB» a cru faire basculer la partie, d’un long ballon que Raheem Sterling, puis Leroy Sané, ont transformé en but (71e). Le but de la qualification ? Pendant six minutes, jusqu'à ce coup de tête de Tiémoué Bakayoko sur un coup franc concédé par... De Bruyne ! Le coup de massue de trop pour l'ancien joueur de Wolfsburg, trop imprécis, notamment sur coups de pied arrêtés, jusqu'au coup de sifflet final. Décisif en Ligue des champions la saison passée (le PSG peut en témoigner), le numéro 17 des Citizens est cette fois passé à côté, symbolisant la régression collective d'une équipe demi-finaliste de la compétition il y a onze mois.

Cédric Chapuis, à Monaco