Soccer Football - Champions League - Atletico Madrid vs Chelsea - Wanda Metropolitano, Madrid, Spain - September 27, 2017 Chelsea's Michy Batshuayi celebrates scoring their second goal Action Images via Reuters/Jason Cairnduff (L'Equipe)

Ligue des champions, 2e journée, groupe C : dominateur de bout en bout, Chelsea a arraché la victoire sur le terrain de l'Atlético (2-1)

Dominateur d'un bout à l'autre, Chelsea, mené au score suite à un penalty d'Antoine Griezmann, a su renverser la vapeur pour arracher la victoire à la dernière minute sur la pelouse de l'Atlético (2-1).

Cette victoire, Chelsea l'a bien méritée

Longtemps, Antonio Conte a pensé repartir de Madrid avec quelques regrets dans la valise. Car ses hommes, dominateurs de bout en bout face à une équipe de l’Atlético contrainte de défendre - et elle le fait très bien -, n’arrivaient pas à forcer leur destin. C’était certes Chelsea qui avait dû, en premier, courir après le score. Mais que ce soit avant ou après l’égalisation d’Alvaro Morata, qui avait repris de la tête un centre parfait d’Eden Hazard (1-1, 59e), les Londoniens méritaient assurément mieux qu’un match nul. Ils ont beaucoup tenté (18 tirs), mercredi soir, et se sont montré les plus dangereux. Mais ils ont aussi beaucoup vendangé : notamment en première période. Morata, avant de trouver le chemin des filets, avait ainsi manqué plusieurs occasions (5e, 8e, 24e). Et Hazard avait heurté le poteau de Jan Oblak (13e).

Batshuayi, ce héros

C’est lui qui a fait la différence. Lui qui, au bout du bout du temps additionnel, s’est mué en héros d’une soirée - comme un soir de mai dernier où l’une de ses réalisations avait offert le titre de champion d’Angleterre à Chelsea - pour offrir trois précieux points à son équipe. Et il fallait le voir, tout sourire, fêter son but dans les bras de ses coéquipiers pour comprendre le bonheur qui était le sien. Michy Batshuayi venait de marquer son deuxième but en Ligue des champions, et celui-ci offrait le succès aux Blues. Le Belge, entré en jeu à dix minutes de la fin de la rencontre, s’était trouvé à la conclusion d’une superbe action collective. Il reprenait, au premier poteau et du plat du pied, un ballon centré par l’Espagnol Marcos Alonso (21-2, 90e+3).

L'Atlético avait ouvert le score contre le cours du jeu

C’est l’une des grandes forces de l’Atlético de Madrid, et ce depuis longtemps : l’équipe de Diego Simeone sait souffrir, faire le dos rond, et utiliser à bon escient toute opportunité qui s’offre à elle. Elle l’a encore démontré mercredi, même si elle a au final dû s’incliner. Car, malmenés et acculés sur leur but, les Colchoneros ont montré un cœur énorme pour accepter la domination adverse sans sombrer. Ils ont souffert, subi et défendu la plupart du temps. Mais comme souvent dans ce style de match, ils ont su frapper les premiers. Une faute de David Luiz, qui s’accrochait au maillot du Français Lucas Hernandez dans sa surface de réparation, avait forcé l’arbitre à siffler un penalty peu avant la mi-temps. Moins d’une minute plus tard, Antoine Griezmann ne tremblait pas pour transformer (1-0, 40e). Sans l’avoir follement mérité dans le jeu, l’Atlético étant devant au score. Mais à force de subir, les Colchoneros ont fini par craquer.

Sam Myon