depay (memphis) (A.Reau/L'Equipe)

Ligue 1 : Paris sans concurrence, Memphis Depay ou l'OM sur son nuage au menu des cinq enseignements de la 33e journée

Comme après chaque week-end de Ligue 1, Francefootball.fr vous propose cinq enseignements à retenir de la journée disputée. Voici le 33e épisode de la saison 2017-18.

Paris sans concurrence

Le PSG a écrasé l’AS Monaco (7-1) en clôture de cette 33e journée. Un succès qui a permis de sacrer officiellement les Parisiens, l’écart entre le club de la capitale et les Monégasques en haut du classement étant désormais passé à 17 points. Si le PSG ne battra pas le record du plus grand nombre de points entre le premier et son dauphin à la fin de saison (31 points sur Lyon à la fin de la saison 2015-16), le fossé qui sépare le PSG de sa concurrence la plus proche s'est à nouveau très sévèrement creusé en 2017-18. Privé du titre l’année dernière par Monaco, Paris a investi massivement en recrutant Neymar et en piquant Kylian Mbappé à l'ASM. Alors qu'on le croyait être capable d'être un épouvantail sur la durée pour le club de la capitale, Monaco est rentré dans le rang. De là à dire que le PSG a tué sa seule concurrence ? Peut-être. Qu'importe, Paris a peut-être là enclencher un nouveau cycle de plusieurs titres à la suite.

Depay dans le top 3 des meilleurs du moment

Le constat semble assez évident : Memphis Depay est l’un des trois meilleurs joueurs de Ligue 1 en ce moment. Encore une fois buteur et passeur décisif face à Amiens (3-0), le Néerlandais s’est montré directement décisif sur dix des onze derniers buts de l’OL en Ligue 1. Une efficacité redoutable qui vient féliciter un rôle plus axial qui lui va parfaitement. L’attaquant a surfé sur la confiance accordée par Bruno Genesio et a parfaitement su faire oublier l’absence de Nabil Fekir. Reste à savoir s’il va conserver ce rôle là quand le meneur de jeu français sera de retour dans le onze de départ.

L'OM reste sur son nuage

Après la joie d’une qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa cette semaine, l’OM a encore été renversant à Troyes (3-2) ce week-end. L’équipe de Rudi Garcia a trouvé les ressources pour revenir deux fois au score et même arracher la victoire en fin de match grâce à un but de Florian Thauvin. Malgré la fatigue, les Marseillais n’ont jamais lâché au stade de l’Aube, comme à Toulouse ou à Dijon quelques semaines auparavant. De la hargne, de l’envie, de la détermination et aussi un peu de chance, à l’image de ce contre favorable pour Dimitri Payet à l’origine du deuxième but signé Kostas Mitroglou. Au final, c’est un succès précieux pour l’OM (4e, 66 points) qui ne laisse pas Lyon s’échapper dans une course au podium toujours aussi indécise.

Lille, des signaux qui inquiètent toujours plus

On a beau avoir de la sympathie pour le club lillois, là, on ne voit pas comment le LOSC pourrait s’en sortir tant les mauvais signaux s’enchaînent semaine après semaine. Depuis un peu plus d’un mois, le club présidé par Gérard Lopez a vécu un envahissement de pelouse, une défaite dans un stade à huis clos face à Amiens pour le derby, une boulette de son gardien Koffi, qui remplaçait Maignan écarté, à Bordeaux et donc ce renversement surréaliste face à Guingamp samedi (de 2-0 à 2-2 dans les arrêts de jeu). Le seul miracle vient, finalement, de la situation comptable de ses adversaires directs, puisque Lille, barragiste, est à égalité avec Troyes, et à un point de Toulouse (qui a un match en moins). Tout est encore jouable, mais il va falloir enfin un peu de réussite pour inverser cette période noire.

Metz peut y croire plus que jamais

20e et dernier de Ligue 1 depuis la 4e journée, le FC Metz est de retour pour aller chercher un maintien improbable pendant des semaines. Alors qu’il reste quinze points à prendre, les Grenats ne comptent que quatre longueurs de retard sur la place de barragiste et cinq sur le premier non relégable. Grâce à des individualités comme Dossevi et Roux qui se montrent efficaces, et, surtout, à un Frédéric Hantz qui a su maintenir tout un club dans une course qu’il pensait perdu d’avance. Et quand on voit le calendrier des Lorrains (Caen, Lille, Angers, Amiens et Bordeaux), l’espoir est plus que crédible.