Ligue 1, 21e journée : Marseille poursuit sur sa lancée face à Strasbourg (2-0)
Grâce à deux buts tardifs de Njie (80e) et Payet (87e), l'OM a dominé Strasbourg (2-0) et signé son troisième succès de rang en Ligue 1.
Ocampos, seul homme en vue du premier acte
Les deux équipes ont montré ce mardi soir que les matches de Championnat en semaine sont toujours difficiles à appréhender, notamment par rapport à l'intensité globale de la rencontre. Parti de ce constat, un seul homme s'est montré vraiment dangereux dans le premier acte, le Marseillais Lucas Ocampos. Le joueur n'a d'abord pas pu reprendre la remise de Thauvin (5e) de la tête, avant de s'essayer du gauche (19e) dans une sorte de centre-tir que Germain n'a pas pu couper. De l'autre côté, Bahoken, Da Costa ou Sacko ont été fantomatiques et ont très peu vu le ballon. C'est en fait l'OM, avec presque 70% de possession de balle, qui a dicté le jeu. Sur un dernier centre marseillais, Ocampos s'est procuré une nouvelle occasion, la plus grosse de la première période (45e+1). Mais l'Argentin a mis sa tête en opposition au lieu de rentrer franchement dans son ballon. Résultat : le cuir filait au-dessus de la barre d'Oukidja, et les 22 acteurs rentraient aux vestiaires au terme d'un premier acte bien morne, avec zéro tir cadré.
Ocampos c'est le joueur où il vaudrait mieux qu'il la prenne en retournée plutôt que de la tête à 3 mètres des cages. #OMRCSA
— WinamaxSport (@WinamaxSport) 16 janvier 2018
L'OM manque encore un penalty
Il est vrai que si les quarante-cinq premières minutes ont été si pauvres en occasions, c'est aussi car Marseille, volontaire, s'est heurté à un bloc visiteur bas, compact, mais finalement très sérieux. Peut-être conscient qu'il y avait un coup à faire, le survolté Thierry Laurey a sûrement fait passer un message à la pause. Si bien que les Strasbourgeois ont cadré leurs deux premiers tirs - certes sans danger - tôt après le retour des vestiaires. La fin d'une domination stérile pour les Marseillais, face à un adversaire enfin plus joueur. Mais un bloc plus haut, cela signifie aussi des espaces qui se libèrent pour les Olympiens. Et Payet, après s'être faufilé dans la surface adverse, se faisait fauché par Da Costa (72e). Valère Germain se dressait face à Oukidja, ouvrait son pied, mais voyait son tir sans vie détourné par le portier. Après le penalty manqué par Thauvin à Rennes samedi, le changement de tireur n'a donc pas porté ses fruits. Un problème qui a bien failli faire perdre deux points à l'OM ce mardi...
Le coaching payant de Garcia
Vivacité incroyable de #Payet sur sa feinte. Un but qui permet à l'#OM de gagner sans être brillant. Victoire très importante. Elle valide le succès à #Rennes et la dynamique. #OMRCSA
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) 16 janvier 2018
Hugo Girardot Follow @HugoGirardot