David de Gea a vécu une Coupe du monde très difficile (Richard Martin/L'Equipe)

Les pires bourdes de gardiens à la Coupe du monde 2018

La grosse boulette de Fernando Muslera sur la frappe d'Antoine Griezmann a scellé l'élimination de l'Uruguay. Avant lui, d'autres gardiens s'étaient ratés. Retour sur cinq des plus grosses erreurs commises depuis le début de la Coupe du monde.

David de Gea (Espagne) contre le Portugal

Le gardien espagnol a commis une terrible faute de main contre le Portugal (3-3). De l'extérieur de la surface, Cristiano Ronaldo frappe du pied gauche. Le ballon file vers David de Gea, qui se penche pour le capter, mais s'échappe des mains du gardien de Manchester United pour finir dans le but. Pas très rassurant, De Gea est passé au travers de sa Coupe du monde, achevant son tournoi par une séance de tirs aux buts où il s'est incliné face aux quatre tireurs russes.

Wojciech Szczesny (Pologne) contre le Sénégal

Avec sa défaite contre le Sénégal (0-2), la Pologne a hypothéqué ses chances de sortir du groupe H. Face aux Lions de la Téranga, la sélection d'Adam Nawalka concède un deuxième but gag : sur une remise dangereuse de Gregorz Krychowiak, Wojciech Szczesny se précipite pour dégager la balle mais M'Baye Niang se montre plus rapide et contrôle le ballon alors que le gardien polonais frappe dans le vide. L'ancien Caennais n'a plus qu'à pousser la balle dans le but vide. Peu efficace face à la Colombie (0-3), le gardien de la Juventus cèdera sa place à Lukasz Fabianski pour le dernier match, sans enjeu, face au Japon (1-0).

Mohammed Al-Owais (Arabie Saoudite) contre l'Uruguay

Propulsé titulaire contre l'Uruguay après le premier match cauchemardesque de l'Arabie Saoudite face à la Russie (0-5), Mohammed Al-Owais va commettre une seule erreur... celle de trop. Sur un corner, il rate complètement sa sortie pour laisser Luis Suarez marquer dans le but vide. L'Arabie Saoudite ne reviendra pas et cette erreur incarnera la faillite collective des gardiens saoudiens. Désemparé, Juan Antonio Pizzi devient le premier sélectionneur à titulariser trois gardiens en trois matches de Coupe du monde.

Willy Caballero (Argentine) contre la Croatie

Face à la pénurie de gardiens argentins, Jorge Sampaoli a été contraint de bricoler pour trouver un titulaire. Il a choisi d'installer Willy Caballero, trois matches de Premier League cette saison. Passable contre l'Islande, le gardien remplaçant de Chelsea entraîne son pays vers le fond avec sa boulette monumentale contre la Croatie. Sur une passe en retrait, il dévisse complètement son dégagement, récupéré par Ante Rebic qui le bat d'une reprise de volée du droit. Au bord de l'élimination, Sampaoli le renvoie sur le banc pour titulariser Franco Armani, 31 ans et... zéro sélection avec l'Albiceleste.

Eiji Kawashima (Japon) contre le Sénégal

Le gardien japonais a failli plomber l'entame de tournoi de sa sélection. Contre le Sénégal, sa boulette permet aux Lions de la Téranga d'ouvrir le score : sur une frappe tendue de Youssouf Sabaly, le gardien messin se couche et boxe le ballon... sur le genou de Sadio Mané qui inscrit un but facile. Le Japon parviendra quand même à revenir au score (2-2)