Les notes de Bayern Munich - Real Madrid

James Rodriguez (6) s'est éteint en deuxième période

Définitivement transféré au Bayern Munich dans les prochaines semaines contre 42 millions d'euros, James Rodriguez affrontait son ancien club avec une véritable volonté de prouver à la Maison Blanche, et à Zidane, qu'ils s'étaient trompés avec lui. Cela a été une réussite. Du moins en première période. Positionné au cœur du jeu, entre un numéro 8 et un meneur de jeu, le Colombien a saisi sa baguette de chef d'orchestre pour illuminer le jeu des siens durant les quarante-cinq premières minutes. Il a été de tous les bons coups. Ses coups de pied arrêtés étaient un danger permanent, et c'est son offrande qui permettait à Joshua Kimmich d'ouvrir la marque (1-0, 28e). Mais il ne se contentait pas de se montrer lors des phases offensives. James Rodriguez s'arrachait et n'hésitait pas à aller au tacle pour aider ses coéquipiers à récupérer le cuir. Une facette, il est vrai, que l'on ne voyait pas souvent lorsque le gaucher évoluait en Espagne. Seulement voilà, dès que la deuxième période redémarrait, l'ancien de Monaco disparaissait ou presque. Sûrement une demande de Zinédine Zidane de laisser moins d'espaces à Rodriguez, qui baissait également de niveau physiquement. Casemiro a bien joué son rôle et le Munichois a du coup été moins influent. Réapparu dans le dernier quart d'heure, il ne sera pas parvenu à offrir le ballon de l'égalisation à ses attaquants. Une prestation tout de même encourageante.

Asensio (7), la patte Zidane

À la mi-temps, s'il avait vu ses joueurs revenir à la marque, Zinédine Zidane n'était visiblement pas satisfait par la prestation d'Isco. Rarement trouvé, si ce n'est par un long dégagement de Keylor Navas et un superbe contrôle de l'Espagnol, le milieu du Real n'était pas d'un grand secours au niveau des tâches défensives. ZZ voulait voir autre chose et lançait Marco Asensio. Le jeune espagnol n'avait besoin que de 12 minutes pour s'illustrer et démontrer que le choix de son entraîneur était le bon. Après l'erreur monumentale de Rafinha, le Madrilène servait Lucas Vazquez qui lui rendait parfaitement. Asensio s'aidait de son impeccable sang-froid pour battre Sven Ulreich (1-2, 57e). Un but qui va forcément compter dans cette double-confrontation. Loin d'être abreuvé de ballon dans le camp du Bayern, Marco Asensio était très rigoureux dans son repli aux côtés de Marcelo. Les Thomas Mûller ou Joshua Kimmich n'ont jamais pu se montrer dangereux. L'occasion de prouver que le banc du Real est sûrement l'un si ce n'est le meilleur en Europe.