Soccer Football - World Cup - Group F - Germany vs Mexico - Luzhniki Stadium, Moscow, Russia - June 17, 2018 Germany's Mesut Ozil looks on during the match REUTERS/Carl Recine (Reuters)

Les notes d'Allemagne-Mexique avec un Özil totalement à côté de la plaque

Menée au score par des Mexicains solides et très rapides en contre, l'Allemagne, championne du monde en titre, n'a pas su renverser la vapeur. Les notes de FF.

Les notes de l'Allemagne

Özil, un vrai cauchemar 3
La saison très compliquée de Mesut Özil à Arsenal ne présageait rien de bon, mais il n’annonçait tout de même pas son naufrage contre le Mexique. En creux, le meneur de jeu allemand aura été mauvais en tout : dans l’orientation du jeu et la passe, où son influence technique a été quasi nulle dans la zone contrôlée par Herrera, dans le pressing et le premier travail défensif également, où lui et Werner n’en ont pas fait assez, mais aussi dans le replacement, où il n’a pas assuré non plus le minimum. Comble de l’ironie ? Sur le but en contre réussi par Lozano, c’est lui qui se retrouve dernier défenseur et se fait éliminer par un crochet intérieur de l’attaquant gauche mexicain (35e). Une première mi-temps catastrophique, donc, et une deuxième à peine moins pénible, quand il a reculé d’un cran au côté de Kroos à la sortie de Khedira (58e) et trouvé un peu plus d’espace pour faire jouer l’équipe.

Neuer 6
Kimmich 5
Boateng 4
Hummels 7
Plattenhardt 5
Khedira 3
Kroos 5
T. Müller 3
Özil 3
Draxler 4
Werner 5

Les notes du Mexique

Herrera, le roi de la transition 7
Le petit milieu du FC Porto a beau adorer les soirées jacuzzi pour les anniversaires, c’est surtout un joueur qui excelle dans la récupération, la protection de l’axe et le jeu de transition vers l’avant. Dans une équipe mexicaine qui a commencé en 4-2-3-1 en jouant haut et en mettant beaucoup de vitesse dans son jeu avant de passer vingt minutes en 4-3-3, puis de terminer en 5-4-1 dans le dernier quart d’heure, de défendre bas et de contrer, son volume de jeu, son agressivité pour venir constamment gratter des ballons et la verticalité de ses passes pour briser la première ligne de défense allemande ont fait un bien fou. Cerise sur le gâteau ? Que ce soit dans un milieu à deux avec Guardado, le capitaine, à trois avec Alvarez et Guardado, puis à nouveau à deux une fois le vétéran Rafael Marquez entrée en jeu, il a toujours su offrir le bon équilibre et rassuré ses partenaires.

Ochoa 6
Salcedo 6
Ayala 6
Moreno 6
Gallardo 7
Herrera 7
Guardado 6
Layun 5
Vela 5
Lozano 6
Hernandez 6
 
Arbitre : M. Faghani (IRA) 5
Note du match : 14/20

Patrick Urbini, à Moscou