Santiago Cazorla of Villarreal during the La Liga Santander match between Villarreal and Granada at Estadio de la Ceramica on August 17, 2019 in Vila-real, Spain *** Local Caption *** (Maria Jose Segovia/AFP7/PRESSE/PRESSE SPORTS)

Les dix-sept autres raisons d'aimer la Liga

Le Championnat espagnol ne se résume pas au Real, au Barça et à l'Atletico. Dans son édition actuellement en kiosque, FF vous livre les dix-sept autres raisons d'aimer la Liga. En voici trois.

Athletic Bilbao

Pour “papy” Aduriz
On peut avoir trente-huit ans et tenir son rang au sein d'une des équipes les plus importantes de Liga. C'est ce que pensent les dirigeants de l'Athletic Club de Bilbao, l'entraîneur Gaizka Garitano, et le principal intéressé, Aritz Aduriz. Au printemps dernier, l'attaquant né à Saint-Sébastien a prolongé d'une saison, et cette nouvelle ravit le fidèle public d'un club très attaché à ses traditions. Revenu à Bilbao en 2012 pour son troisième passage sous le maillot rayé rouge et blanc, Aduriz est l'un des chouchous des supporters locaux. Gravement blessé au genou droit en janvier contre Séville, il a été absent des terrains durant plus de trois mois, mais son caractère de battant lui a permis de revenir au sommet. Ce numéro neuf à l'ancienne, fabuleusement efficace face au but adverse, a encore des choses à montrer...

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FC Séville

Parce que Lopetegui mérite une nouvelle chance
C'est un bon entraîneur et une belle personne. Mais le moins qu'on puisse dire est que Julen Lopetegui (52 ans) n'a pas eu beaucoup de chance ces derniers temps. Trois jours avant les débuts de la Roja au Mondial russe, il avait été violemment licencié de son poste de sélectionneur pour avoir accepté de succéder à Zinédine Zidane sur le banc du Real. Le 15 août 2018, il perdait son premier match sous ses nouvelles couleurs, la Supercoupe d'Europe, contre l'Atletico (2-4 a.p.), et les mauvais résultats en Championnat conduisaient les dirigeants merengue à le remercier le 29 octobre. D'une manière assez peu élégante, d'ailleurs. Son arrivée à la tête du FC Séville, un des grands de Liga, qualifié pour la Ligue Europa, lui permettra de relever la tête et, qui sait, de prouver tant au patron de la fédé qu'à celui du Real qu'ils ont peut-être manqué de patience avec lui.

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Villarreal

Pour Santi Cazorla, le miraculé
Il y a un an, Santi Cazorla rejouait au football au cours d'un match amical entre Villarreal et Hercules. Un véritable miracle quand on sait que le milieu offensif espagnol, auparavant à Arsenal, venait de passer deux années d'enfer pour cause de grave blessure au tendon d'Achille et, surtout, d'une infection causée par une bactérie contractée sur la table d'opération. Au bout de huit interventions chirurgicales, de beaucoup de souffrance et d'inquiétude, Cazorla est parvenu à déjouer les pronostics les plus pessimistes et a repris son métier de footballeur. Essentiel dans le sauvetage d'un Villarreal qui a flirté avec la descente jusqu'aux dernières journées de la saison dernière, il a retrouvé toutes ses sensations et fait plaisir à voir sur le terrain. Son retour en sélection en mars dernier apparaît comme la plus belle des preuves de sa renaissance. À trente-quatre ans, c'est comme une nouvelle carrière qui débute pour lui...

Les dix-sept autres raisons d'aimer la Liga, un dossier à retrouver en intégralité dans le FF actuellement en kiosque ou ici en version numérique.