Les bonnes recettes du Celta Vigo
Deuxième de la Liga et invaincu, le Celta Vigo vit un début de saison idéal. Avant le choc face au Real Madrid (samedi, 16h00), tour d'horizon des ingrédients capitaux dans la réussite des Galiciens.
Samedi à 16h00, le leader madrilène se déplace chez son dauphin pour le choc du week-end entre les deux seules équipes invaincues de la Liga. Chouette, un Clasico ? Non. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo fouleront la pelouse de… Balaidos, en Galice, pour affronter le Celta Vigo. Depuis l’arrivée de son président, Carlos Mouriño en 2006, le club qui n’a jamais gagné de titre majeur est en constante progression. Neuvième en 2014, huitième en 2015, le Celta Vigo est la surprise de ce début de saison.
Berizzo et le «guide» Bielsa
Lancé en pro par Marcelo Bielsa sous le maillot de Newell’s, l’Argentin a ensuite été l’adjoint du «Loco» entre 2007 et 2010 à la tête de la sélection chilienne. Berizzo a gardé de celui qu’il considère comme son «guide» la volonté permanente de tourner son équipe vers l’offensive et de la voir actrice de ses matches. Après une expérience ratée pour ses débuts d’entraîneur à Estudiantes (2011), il parvient à propulser le très modeste club d’O’Higgins (2012-2014) en haut de la hiérarchie du foot chilien grâce à un football plaisant, qui lui permet de signer au Celta Vigo en 2014, pour succéder à Luis Enrique. Là, dans la lignée de l’actuel coach du Barça, il va continuellement chercher à rivaliser avec tous ses adversaires (même les plus grands) dans le jeu.
Passion possession
Ici, Cabral a progressé balle au pied pour éliminer la première ligne adverse et va alerter son attaquant, derrière la ligne de pression des milieux du Barça pour initier l'ouverture du score de Nolito.
Devant la charnière, l’Argentin Augusto Fernandez (oui oui, l’ancien de Saint-Étienne arrivé chez les Verts en même temps que Bergessio) est la plaque tournante de son équipe. Pas du tout box-to-box, il tient vraiment sa zone, se projette peu et distribue le jeu. Avec 79 passes par match en moyenne, il devance les Kroos, Modric, Mascherano et autres Iniesta. Seul le délicieux vétéran du Rayo, Roberto Trashorras, fait mieux.
Nolito, la star
La bonne intégration de l'ancien Évianais Daniel Wass, joueur de couloir repositionné milieu relayeur. Des jeunes latéraux (Jonny et Mallo) issus du centre de formation et internationaux espagnols juniors et/ou Espoirs.