Le Real Madrid se fait peur mais n'est plus qu'à un pas du titre
Malgré deux buts très rapides, le Real Madrid n'a pas vécu la meilleure des soirées à Grenade. Il a encaissé un but au retour des vestiaires et a subi en fin de rencontre. Le succès 2-1 offre tout de même beaucoup de confiance puisqu'une seule victoire suffit désormais pour être sacré champion.
La leçon : Ce n'est plus qu'une question de temps
85e minute. Le Real Madrid tremble comme rarement ces derniers temps. Pourtant, encore et toujours, il y a une bonne étoile et le talent des champions. Sergio Ramos, s'il n'a pas marqué de but cette fois, venait sauver une frappe andalouse sur sa ligne de but. Ouf. Zinédine Zidane pouvait souffler, exulter même, tant la fin de match fut difficile pour ses ouailles. Mais la victoire est là, bien là, rapprochant les Merengue d'un nouveau titre de champion d'Espagne. Un seul succès, sur les deux prochains matches, sera nécessaire pour faire de ce Real Madrid la meilleure équipe de Liga cette saison.
Au Real, des patrons qui, même sous la tempête, trouvent des issues de secours
Avant de se projeter sur les matches à venir, Zinédine Zidane avait fait de ce déplacement à Grenade un objectif abordable. Il y a une classe d'écart entre les deux équipes, et son 4-4-2 losange surchargé dans l'axe permettait dans un premier temps aux favoris de garder la maîtrise sur le jeu. Maîtrise agrémentée de changements de rythme, utile pour faire la différence. C'est d'abord Ferland Mendy qui, d'un rush exceptionnel puis d'une frappe sèche, venait ouvrir le score (10e, 0-1), précédant un Karim Benzema encore très inspiré (16e, 0-2) pour doubler la mise. 2-0, partie de plaisir ? Pas vraiment. Car si Luka Modric et Karim Benzema se régalaient dans le camp adverse (43e), Grenade avait de la ressource et il fallut les inspirations de la défense, a fortiori de Thibaut Courtois, pour maintenir la barre. Darwin Machis, après une perte de balle de Casemiro, avait réduit l'écart au retour des vestiaires (50e, 1-2), mettant la pression. Mais il y avait en face des patrons qui, même sous la tempête, savent trouver des issues de secours.
Le gagnant : La French connexion
Ferland Mendy, Zinédine Zidane, Karim Benzema. Deux joueurs, un coach, et un trio qui vend du rêve. On n'oubliera pas non plus de mentionner Raphaël Varane qui, s'il n'a pas marqué la rencontre d'un but, contrairement à ses deux compatriotes, aura fait montre d'une réelle solidité défensive. Pour Mendy et Benzema, les deux uniques buteurs du match côté Real, la mission est parfaitement remplie. Avec réalisme et esthétisme.
Quand Zidane invoque son patronus, ce n'est pas un animal qui apparaît, c'est un 442 losange. Il n'est pas tout le temps au niveau, mais quand ça compte vraiment, dans les matches importants, la magie a pour habitude d'opérer.
— Elias Baillif (@Elias_B09) July 13, 2020