Vincent Volpe, le président havrais (F.Porcu/L'Equipe)

Le Havre ne veut pas en rester là

Le Havre compte utiliser tous les recours nécessaires pour obtenir gain de cause, après les incidents qui ont émaillé le pré-barrage contre Ajaccio.

Ce n'était toujours pas l'heure des vacances, hier, au centre d'entraînement des Havrais, à Saint-Laurent-de-Brévedent (Seine-Maritime). Tous les joueurs et le staff ont participé, comme s'ils allaient affronter Toulouse ce soir, à la séance d'entraînement programmée en fin d'après-midi. La déception et le dégoût dominaient en fin d'après-midi chez les Havrais, convaincus de leur bon droit, qu'ils défendaient dans les documents fournis par le club à la commission des compétitions de la Ligue (LFP).

Pour l'instant, les dirigeants du Havre ne souhaitent pas communiquer sur la décision qui les déboute de leur requête (une victoire sur tapis vert), surtout parce qu'ils ont fait appel devant la commission d'appel de la LFP, comme samedi après la décision de reprogrammer le prébarrage à Ajaccio. Avec leurs avocats (un au Havre, l'autre à Paris), le HAC continue de croire en sa démarche en se basant sur les règlements généraux de la Fédération française, qui délègue à la LFP l'organisation du football pro.

Devant ce qu'ils considèrent comme une injustice, les Normands sont décidés à utiliser tout l'arsenal réglementaire à leur disposition, affirmant qu'ils iront devant d'autres juridictions si nécessaire (Comité national olympique et sportif français, tribunal administratif). Hier, après une audition à 16 heures, la DNCG validait les comptes du HAC sans la moindre restriction. La première bonne nouvelle depuis longtemps.