rongier (valentin) camavinga (eduardo) (E.Garnier/L'Equipe)

La première titularisation encourageante de Valentin Rongier lors d'OM-Rennes

Pour son premier match complet sous ses nouvelles couleurs, Valentin Rongier s'est montré précieux dans l'entrejeu phocéen, apportant sa technique et son volume de jeu à une équipe qui en avait grand besoin.

Être performant, c’est bien. Être performant quand on est attendu, c’est encore mieux. Ce dimanche soir face au Stade Rennais, l’Olympique de Marseille, qui restait sur trois matches sans victoire, n’avait pas le droit à l’erreur. Pareil pour Valentin Rongier, dernière recrue marseillaise de l’été, attendu comme le messie par des supporters qui décriaient constamment les lacunes de leur équipe au milieu de terrain. Et si l’OM ne rassure pas complètement avec ce résultat nul, Rongier a justifié en partie l’attente qu’il avait suscité. Malgré un début de match compliqué, avec des ballons trop facilement perdus (5e et 36e), en particulier celui qui a provoqué une occasion de but pour M'Baye Niang, il a finalement été le meilleur milieu de terrain de son équipe sur l’ensemble de la partie. Il a offert d’ailleurs au Vélodrome le plus beau frisson de la première période, d’une belle reprise de volée du gauche à l’entrée de la surface qui a frôlé le poteau gauche d'Édouard Mendy.

Une énergie intéressante et un volume de jeu important

En seconde période, il a été au cœur de la révolte marseillaise. Car si les hommes de Villas-Boas n’ont pas développé un jeu flamboyant, ils ont eu au moins le mérite de revenir des vestiaires avec une tout autre énergie et l’envie de mettre de la folie dans le match, ce qui leur a permis d’égaliser par Duje Caleta-Car (1-1, 52e). Et de l’énergie, Rongier en a. Il a été de loin le milieu de l’OM le plus actif dans la partie, avec 85 ballons touchés (voir infographie ci-dessus) et une activité répartie sur toute l’étendue du pré. Un vrai box-to-box, comme il était décrit avant son arrivée. À l’image de ses partenaires, il est par ailleurs bien plus à l’aise dans un 4-3-3, dans un rôle de relayeur, plutôt que dans le 4-2-3-1 tenté par son entraîneur portugais au coup d’envoi, et très vite abandonné après l’ouverture du score bretonne. Pas parfait, mais une prestation qui peut s'avérer prometteuse. Surtout, on aurait très vite envie de le voir aux côtés des titulaires phocéens, comme Dimitri Payet et Florian Thauvin.