La leçon de Kasper Dolberg (OGC Nice)
Notre journaliste Dave Appadoo revient sur l'efficacité du Niçois Kasper Dolberg depuis le début de l'année. Et sur le fait que le jeune joueur avait peut-être été jugé trop vite...
Et voilà, ça nous apprendra à être aussi impatients. Disons-le clairement : jusque-là, la caravane des suiveurs de la Ligue 1 faisait la moue face à Kasper Dolberg. Et posait de plus en plus la question qui portait en elle la réponse : est-ce que l’OGC Nice ne se serait pas fait enfler en déboursant 20 patates sur le jeune Danois de 22 ans ? Parce que jusqu’à la trêve, le blondinet facturait cinq petits pions et Vieira avait beau le défendre en expliquant qu’il fallait lui laisser du temps, franchement l’impatience gagnait les rangs.
En oubliant que d’immenses joueurs ont parfois mis plusieurs mois avant de trouver la bonne carburation, ici Platini et Zidane à la Juve, là Rai au PSG, ou encore Neymar au Barça... On arrêtera là le comparatif avec les cracks en question, mais le fait est que depuis la reprise en janvier l’ancien buteur de l’Ajax (33 buts en 53 apparitions) enchaîne les performances (6 réalisations en 8 journées), dont un doublé pétaradant dans le derby face à Monaco samedi (2-1) en mode "premier poteau, premier servi", soit le petit manuel illustré du vrai buteur. Et une bonne leçon pour les impatients que nous sommes bien trop souvent.
Dave Appadoo