Jean-Michel Aulas s'était plaint d'un « climat insurrectionnel » à Marseille. (P. Lahalle/L'Équipe)

L'OL répond à l'OM au sujet de l'atmostphère du match à Marseille : « Notre Championnat ne pouvait pas renvoyer une plus mauvaise image »

Après que Jean-Michel Aulas s'est plaint du « climat insurrectionnel » de l'Orange-Vélodrome dimanche, l'OL a regretté dans un communiqué que l'OM tente de « nier ou minimiser des faits avérés qui ont été filmés et diffusés par les médias et sur les réseaux sociaux ».

Après que l'OM a déploré le « propos irresponsable et peu propice à l'apaisement des esprits » du président de l'OL, Jean-Michel Aulas, qui avait dénoncé dimanche soir le « climat insurrectionnel » de l'Orange-Vélodrome durant « 'Olympico » remporté 2-1 par le club marseillais (caillassage du car de l'OL avant son arrivée au stade, jets de boulettes en papier sur les joueurs lyonnais, interruption de la rencontre en raison de nombreux fumigènes), le club rhodanien a tenu à confirmer que de « sérieux incidents [étaient] intervenus lors de l'arrivée du bus de son équipe [...] ainsi que tout au long de la rencontre » et dit regretter « toute déclaration pouvant nier ou minimiser des faits avérés qui ont été filmés et diffusés par les médias et sur les réseaux sociaux ».

Selon le communiqué de l'OM publié à la mi-journée, « les services de l'État et leurs représentants au plus haut niveau avaient demandé au club de Lyon d'utiliser un bus banalisé pour ses déplacements, ce qui a été refusé ». À cela, l'OL précise que l'utilisation de son bus officiel, « équipé d'un triple vitrage, se justifiait naturellement par une sécurité bien supérieure à celui d'un bus banalisé où les vitres auraient été pulvérisées par les projectiles lancés sur le trajet menant les joueurs, entraîneurs et dirigeants au stade ».

Le club lyonnais écrit encore que « notre Championnat ne pouvait pas renvoyer une plus mauvaise image que celle affichée dimanche soir par la multitude d'événements et d'incidents qui ont émaillé la rencontre », parmi lesquels, liste-t-il, « l'arrêt du match [...] en raison de très nombreux fumigènes », « des lasers pointés sur Anthony Lopes avant le penalty de Dimitri Payet et sur certains corners », « des insultes proférées à l'encontre de Rudi Garcia » ou encore « l'attitude irrespectueuse de Dimitri Payet à la fin du match allant jusqu'à s'approcher du banc de Rudi Garcia pour créer l'incident ».