Foto IPP/Paolo Bona Milano 13//07/2020 Campionato Serie A di Calcio 2019/2020 Inter-Torino nella foto Lautaro Martinez esulta dopo il gol del 3-1 Italy Photo Press Worldwide Copyright (R4924_italyphotopress/IPP)

L'Inter récupère sa deuxième place avec conviction

D'abord menés à domicile par le Torino, les joueurs d'Antonio Conte ont mis du temps à réagir mais ont fait preuve de caractère. L'occasion était belle de récupérer la deuxième place de Serie A, qu'ils ont longtemps occupée, et ils ne sont pas passés à côté.

Cheveux au vent, bras levés dans une chemise d’un blanc immaculé malgré la chaleur, et quelques mots italiens rageurs qu’on ne traduira pas : il est 22h53, Antonio Conte exulte. Il y a de quoi. En trois minutes, ses hommes ont renversé le Torino et se sont extirpés d’une situation bourbier. Histoire de fausser compagnie à la Lazio et l’Atalanta pour passer deuxième au Championnat. Ce but, c’est l’œuvre de Diego Godin, davantage plus habitué au travail de l’ombre dans un schéma à trois défenseurs rigoureux derrière. L’Uruguyait concluait d’une tête rageuse un joli mouvement initié par Ashley Young d’une balle par-dessus la défense turinoise, et bonifié par la tête en retrait d’Alexis Sanchez. Médusé, et surtout dépassé par la fluidité et la vivacité du mouvement, Salvatore Sirigu avait à peine le temps de voir sa transversale pousser le ballon dans ses filets (2-1, 51e). Un hommage, peut-être, à la passivité de Samir Handanovic en début de rencontre pour les Nerazzuri. Sur un centre sans danger, il manquait de concentration pour capter la balle dans les airs, seul au second poteau. La gonfle glissait de ses gants, et Andrea Belotti était assez prompt pour en profiter (0-1, 17e). Un coup de massue qui a fait beaucoup de mal aux Interistes. Il aura fallu une causerie musclée d’Antonio Conte pour que ses hommes redressent la barre.

Pour cela, il a pu compter sur son attaquant chilien. De plus en plus titularisé, Alexis a repris très fort, et s’impose comme une alternative crédible pour faire souffler Romelu Lukaku. Électron libre autour d’un Lautaro Martinez bien plus axial et souvent dans la surface, il était globalement dans tous les bons coups. Au niveau comptable, cet impact se traduit comme suit : il est l’auteur de 10 passes clés (comprenez qui accouchent d’une frappe), soit sur près de la moitié des tentatives milanaises du soir. Très fort. Encore plus pour un joueur annoncé cramé à Manchester. Revenu sur les terres italiennes qui l’ont révélé dix ans plus tôt, il affiche une vraie complicité avec Martinez, Argentin lui aussi en forme ce lundi. Passeur sur le premier but (une tête en retrait suivie d’une volée à bout portant d’Ashley Young ; 1-1, 48e), il marquait avec de la réussite à l’heure de jeu. Sa frappe aux abords de la surface était contrée par Bremmer et trompait Sirigu, une nouvelle fois scotché (3-1, 61e). Dur pour le portier italien, notamment auteur d’une belle double parade (86e). Mais si logique pour cet Inter au caractère impressionnant. Clairement le cap à maintenir pour conserver cette deuxième place. - E.G.

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