Daniel Leclercq et Daniel Moreira après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue contre Metz (1-0) en 1999. (B. Fablet/L'Équipe)
L'hommage du RC Lens à Daniel Leclercq
Disparu ce vendredi à l'âge de 70 ans, Daniel Leclercq a marqué le RC Lens de son empreinte, avec notamment un titre de champion de France en 1998 et une Coupe de la ligue en 1999. Le club nordiste lui a rendu hommage.
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— Racing club de Lens (@RCLens) November 22, 2019
Sur le site du club nordiste, Gervais Martel a lui aussi rendu hommage à Daniel Leclercq : «J’ai reçu un coup de téléphone de l’épouse de Daniel tôt ce matin. J’étais abasourdi. Je pensais qu’il était parti pour une autre vie en Martinique où il s’occupait des stages Raphaël Varane. Il était retombé dans le football, avec les enfants. Il était reparti comme un jeune homme. Il s’en va discrètement. C’était un homme avec beaucoup de pudeur. Un grand mec. C’est facile à dire quand une personne disparait mais Daniel a marqué ma vie, a laissé plus qu’une empreinte au RC Lens. C’est une partie du RC Lens qui a foutu le camp avec lui ce matin. (...)
On a été champions car Daniel était un mec qui ne lâchait rien et qui était entier. Pour moi, les grandes personnes et les grands champions sont exigeants. Il l’était avec lui-même et avec les joueurs. Je l’ai déjà vu quitter l’entraînement car les mecs ne respectaient pas les consignes. Il était dans son job, car il faut se les farcir parfois les mecs. Au niveau du management, il ne laissait rien passer. Il était capable de laisser de côté Vairelles, même lors d’un match important, parce qu’il ne suivait pas les consignes. L’important pour lui, c’était le groupe. Il ne parlait que de ça et du club, du RC Lens... Daniel, c’était un monument ! C’était un grand footballeur et un grand entraîneur qui aimait le football, son groupe. Quand on connaissait bien Daniel, on savait qu’il était proche des gens. Il ne lâchait rien avec les joueurs mais ils les aimaient profondément.»
On a été champions car Daniel était un mec qui ne lâchait rien et qui était entier. Pour moi, les grandes personnes et les grands champions sont exigeants. Il l’était avec lui-même et avec les joueurs. Je l’ai déjà vu quitter l’entraînement car les mecs ne respectaient pas les consignes. Il était dans son job, car il faut se les farcir parfois les mecs. Au niveau du management, il ne laissait rien passer. Il était capable de laisser de côté Vairelles, même lors d’un match important, parce qu’il ne suivait pas les consignes. L’important pour lui, c’était le groupe. Il ne parlait que de ça et du club, du RC Lens... Daniel, c’était un monument ! C’était un grand footballeur et un grand entraîneur qui aimait le football, son groupe. Quand on connaissait bien Daniel, on savait qu’il était proche des gens. Il ne lâchait rien avec les joueurs mais ils les aimaient profondément.»
Gervais Martel : «C'est une partie du RC Lens qui a foutu le camp avec lui ce matin»