L'heure de Marco Verratti (PSG), un dossier à lire dans le nouveau numéro de France Football
Et si son moment était arrivé ? Et si le petit prodige du PSG profitait des prochaines échéances européennes pour prouver qu'il en a fini avec ses errements et s'installer - enfin- là où tout le monde l'attend, tout en haut ?
Chaque saison, la rengaine est la même. L'exercice qui s'annonce doit être celui de Marco Verratti, ce joueur au talent évident mais à la confirmation tardive. On attend du milieu parisien qu'il explose, qu'il montre enfin dans les moments qui comptent qu'il est bien l'un des meilleurs du monde à son poste. L'espoir existe encore et toujours. Reste à confirmer, sur la durée et au plus haut niveau. «C'est un joueur extraordinaire. C'est tellement beau quand il est sur le terrain et ça fait tellement de bien. Mais il nous laisse toujours un peu sur notre faim au niveau de la régularité, non pas de ses performances car il est très souvent très bon quand il est là, mais de ses présences», confie l'ancien milieu parisien Pierre Ducrocq. «On a tous envie de le voir rayonner. Mais les années se suivent et on attend toujours», enchaîne Luis Fernandez.
Et si cette année était la bonne ? Quelques signaux positifs sont d'ores et déjà détéctables. «Je le trouve moins nerveux qu'avant, avance Jordan Ferri, qui l'a récemment rencontré avec Nîmes. On le sent plus serein, il a pris en expérience et en maturité. Il prend moins de cartons bêtes». Souvent gêné par les blessures par le passé, résultat d'une hygiène de vie peut-être pas irréprochable, Verratti semble mieux cette saison. «Aujourd'hui, je le trouve beaucoup plus saignant, plus accélérant quand il se projette vers l'avant, même sans ballon. Il a progressé physiquement», confirme Philippe Lambert, préparateur physique du PSG sous l'ère Laurent Blanc.
«On le sent plus serein, il a pris en expérience et en maturité. Il prend moins de cartons bêtes.»
Toujours est-il que le PSG n'est pas le même avec ou sans Verratti. «Il est à mon sens le joueur le plus important du PSG, assure Clément Grenier. Paris sans lui, ce n'est pas la même équipe, c'est évident. Il a pris encore plus d'ampleur récemment». «C'est une référence, ajoute Eric Carrière. Depuis que Matuidi et Motta ne sont plus là, il y a une dépendance à Verratti». Une sorte de confirmation, donc. «C'est l'un des meilleurs au monde à son poste, glisse Clément Grenier. On a de la chance de l'avoir en L1. Il est du niveau d'un Xavi, d'un Iniesta à leur grande époque». Tout simplement.
L'intégralité du dossier «L'heure de Verratti» est à retrouver dans le nouveau numéro de France Football, en kiosque mardi ou ici en version numérique dès lundi à partir de 18h.