L'Espagne assure l'essentiel contre la Norvège (2-1)
Pour son premier match dans ces éliminatoires pour l'Euro 2020, l'Espagne affrontait la Norvège, adversaire coriace du groupe F. Dominateurs dans le jeu, les hommes de Luis Enrique l'ont emporté de peu (2-1).
On avait gardé en mémoire l’image d’une équipe d’Espagne joueuse, qui écrasait la Croatie (6-0) ou le Pays de Galles (4-1) après un Mondial manqué en Russie. Ce samedi soir, contre la Norvège, ça a encore été le cas. Dès les premières secondes, on comprenait que le match serait sous la maîtrise des Espagnols, et qu’ils pouvaient marquer un paquet de buts. Installés dans le camp norvégien, ils ne tardaient pas à mettre le feu dans la surface. La première banderille était signée Alvaro Morata. A la suite d’une superbe action collective, il adressait une tête puissante qui n’échappait pas à Rune Jarstein (4e). Pendant toute la première période, le schéma était le même. Départ bas au milieu de terrain, puis combinaison de passes sur le côté pour aboutir à un centre. C’est comme ça que Rodrigo ouvrait le score, après une belle remise de Jordi Alba (1-0, 15e). Et c’est aussi comme ça que Rodrigo, Alvaro Morata et Sergio Ramos auraient pu alourdir le score (20e, 32e, 33e, 37e), sans y parvenir.
Quelle équipe l'Espagne, toujours vers l'avant. L'arrière gauche s'est même transformé en avant centre...#ESPNOR
— Nicolas ?? (@Nicolinho30) 23 mars 2019
Sergio Ramos libère les siens
Mais le problème est le même qu’à la Coupe du monde. Finalement, à quoi sert d’avoir 85% de possession de balle pendant une demi-heure si derrière on ne marque pas ? Sûre d’elle, la Norvège a alors crânement joué sa chance en seconde période. Combative, elle finissait par obtenir un penalty après un accrochage dans la surface entre Inigo Martinez et Bjorn Johnsen, et transformé par le buteur maison Joshua King (1-1, 64e). En danger, la machine ibérique passait la vitesse supérieure pour éviter de se faire surprendre.
Lancé seul en contre, Alvaro Morata -hyperactif ce samedi- obtenait à son tour un coup de pied de réparation, que Sergio Ramos convertissait d’une Panenka pleine de sang-froid (2-1, 70e). Sur la défensive par la suite, les Espagnols tenaient le score, et auraient même pu se mettre définitivement à l’abri si Marco Asensio n’avait pas manqué son piqué seul face au gardien (89e). Les hommes de Luis Enrique démarrent donc leur campagne de qualifications par un succès, et occupent la première place à égalité avec Malte (vainqueur des Îles Féroe 2-1) et la Suède (qui a défait la Roumanie 2-1). En attendant le prochain match à Malte, mardi prochain.
Emile Gillet Follow @Emile_Gillet