Soccer Football - International Friendly - Austria vs Brazil - Ernst-Happel-Stadion, Vienna, Austria - June 10, 2018 Brazil's Philippe Coutinho scores their third goal REUTERS/Leonhard Foeger (Reuters)

L'équipe type de la semaine internationale avec Neymar, Coutinho et Eriksen

Voici notre équipe type des matches amicaux disputés à travers le monde entre le 4 et le 10 juin. Notre onze s'articule autour d'un très offensif 4-1-4-1.

Zack Steffen (États-Unis)
Si les États-Unis ont quitté Lyon sur un flatteur match nul (1-1), samedi dernier, ils le doivent, bien sûr, à leur buteur Julian Green, mais aussi et surtout au gardien du Columbus Crew. Sauvé par son poteau sur une tentative de Pogba en début de rencontre et sans aucune responsabilité sur le but égalisateur de Mbappé, Steffen a sorti le grand jeu dans le dernier quart d’heure, multipliant les parades. Il y a notamment celle de la 80e minute sur un coup franc de Fekir, celle sur une frappe de Dembélé légèrement déviée par un défenseur à la deuxième minute du temps additionnel et surtout les deux exploits coup sur coup, deux minutes plus tard. On y voit le portier américain repousser dans un premier temps une frappe insidieuse de Fekir des 25 mètres, puis se surpasser sur la tentative de Dembélé qui a suivi. Les États-Unis sont entre de bonnes mains !

Les notes de France - États-Unis

Toby Alderweireld, un élément essentiel de la défense des Diables Rouges. (Vincent Van Doornick/ISOSPORT//PRESSE SPORTS)

Branislav Ivanovic (Serbie)
Samedi, les Serbes se sont offerts un beau carton (5-1) au détriment de la Bolivie. Un festival auquel a participé activement le défenseur du Zénith. Pas vraiment inquiété dans son couloir par Campos, Sagrado ou Vargas, Ivanovic a pu porter le danger régulièrement dans le camp bolivien. Et inscrire son 13e but en sélection au terme d’une action hyper spectaculaire : sur un coup franc des 35 mètres de Kolarov,  Ivanovic, côté droit de la surface, remise de la tête en retrait pour Milenkovic qui effectue une passe orientée de la poitrine pour Ljacic, ce dernier reprenant de la tête en direction de Mitrovic qui, d’un retourné acrobatique, sert à son tour Ivanovic dont la frappe de volée du droit fait mouche ! Rien que ça.
 
Toby Alderweireld (Belgique)
Toujours bien placé, sobre dans ses interventions, le défenseur belge n’a pas concédé grand-chose, mercredi dernier à Bruxelles, à une équipe d’Egypte privée de Mohamed Salah. Les Diables Rouges se sont imposés 3-0 et Alderweireld a même pu régulièrement se projeter en attaque, inquiétant les Pharaons à plusieurs reprises, notamment sur une frappe puissante en début de seconde période.
 
Harry Maguire (Angleterre)
Grâce à son 2-0 face au Costa Rica, l’Angleterre porte à dix sa série de matches sans défaite (7 victoires, 3 nuls), son dernier revers remontant à quasiment un an (2-3 face aux Bleus au Stade de France, le 13 juin 2017). Sur les dix matches en question, la défense anglaise n’a encaissé que trois petits buts. Face au Costa Rica, le meilleur défenseur de l’équipe de Southgate aura été le colosse de Leicester (1,94 m et 100 kg pour Maguire) qui a parfaitement maîtrisé Campbell et ses frères. Solide derrière, la sélection a pu faire le show devant avec Rashford (superbe premier but anglais).
 
Raphaël Guerreiro (Portugal)
Volontaire et percutant dans son couloir gauche, l’ancien latéral de Lorient a brillé face à l’Algérie, jeudi à Lisbonne (3-0 pour le Portugal), et offert à Guedes le ballon du troisième but lusitanien.

En grande forme, Christian Eriksen pourrait être un très gros danger pour les Bleus en Russie. (James Crombie/INPHO/PRESSE SPO/PRESSE SPORTS)

Thomas Partey (Ghana)
Buteur dans le temps additionnel, il a permis au Ghana d’accrocher l’Islande (2-2) à Reykjavik, alors que les Black Stars étaient menés deux buts à rien à la pause. Le milieu défensif de l’Atlético Madrid a sonné la révolte des Ghanéens et inscrit son 6e but en moins d’un an avec la sélection.
 
Younès Belhanda (Maroc)
Du bon Belhanda face à l’Estonie, battue 3-1 par le Maroc, samedi à Tallinn. Le numéro 10 des Lions de l’Atlas a négocié un nombre impressionnant de ballons, tant en phase de couverture que dans la construction. C’est lui qui a ouvert le score à la 11e minute, sur un centre de la droite de Boussoufa prolongé par El Kaabi. Et c’est encore Belhanda qui se démarque sur le côté gauche de la surface estonienne et centre devant le but pour En-Nesyri sur le troisième but marocain, juste avant l’entrée dans le dernier quart d’heure.

Lire : le Maroc tranquille face à l'Estonie
 
Christian Eriksen (Danemark)
Le meneur de Tottenham a fait basculer le match face au Mexique (2-0) en trois minutes, entre la 71e et la 74e minute, d’abord en servant en pleine course Poulsen puis en fusillant lui-même Ochoa du droit sur une remise de Dalsgaard.
 
Neymar (Brésil)
Une semaine après son retour gagnant et marquant face à la Croatie, Neymar a donné une nouvelle manifestation de classe à Vienne. Face à l’Autriche, dimanche, l’attaquant du PSG a montré qu’il montait clairement en puissance sur le plan physique, jouant 84 minutes. Et il a marqué un nouveau but splendide, juste après l’heure de jeu : sur un ballon piqué de Willian, Neymar efface Dragovic d’un râteau qui laisse le défenseur autrichien sur les fesses puis marque d’une frappe du droit. Un chef d’œuvre !

Lire : le Brésil avec le plein de confiance face à l'Autriche
 
Philippe Coutinho (Brésil)
Un tourment incessant pour la défense autrichienne, par sa vivacité, ses frappes appuyées et précises, son entente avec Neymar et Firmino, son ancien coéquipier de Liverpool. En première période, Coutinho avait  obligé Lindner à une spectaculaire parade, avant de faire trembler la transversale du gardien autrichien à l’entrée du dernier quart d’heure, puis de le punir, en contre, en conclusion d’un une-deux avec Firmino, inscrivant le but du 3-0 définitif pour la Seleçao.

Mitrovic a dégoûté la Bolivie en fin de semaine dernière. (Mark Leech/OFFSIDE/PRESSE SPOR/PRESSE SPORTS)

Aleksandar Mitrovic (Serbie)
Et un triplé pour l’attaquant du Fulham, qui a torturé la faiblarde défense bolivienne, et aurait pu alourdir le score bien au-delà du 5-1 enregistré samedi à Graz. Mitrovic a marqué de la tête celui du 1-0 sur un corner de Ljajic, puis du 3-0 d’un tir du droit en force après avoir été démarqué par ce même Ljajic et, enfin, le cinquième d’un missile du droit sur une frappe de 20 mètres. Sans oublier sa passe décisive à Ivanovic d’un retourné acrobatique. Mitrovic en est déjà à 7 buts cette saison avec la Serbie.