di maria (angel) (F.Faugere/L'Equipe)

L'équipe type de France Football pour la 1re journée de la Ligue des champions

Voici notre équipe type de la première journée de phase de groupes de Ligue des champions. Le onze s'articule autour d'un 3-4-3.

L'équipe type de FF

Ter Stegen (FC Barcelone) - Savic (Atlético Madrid), Corluka (Lokomotiv Moscou), Koulibaly (Naples) - Cuadrado (Juventus), Gueye (Paris-SG), Gündogan (Manchester City), Tagliafico (Ajax Amsterdam) - Häland (RB Salzbourg), Orsic (Dinamo Zagreb), Di Maria (Paris-SG).

Gardien

Notre choix se porte sur le portier du FC Barcelone. Sans les parades à répétition de Marc-André ter Stegen, le Barça aurait entamé sa campagne de Ligue des champions par une lourde défaite à Dortmund et pas un 0-0 à l'extérieur. Inspiré par son retour en Allemagne, le portier blaugrana a littéralement dégoûté les joueurs du Borussia, notamment Reus à qui Ter Stegen a fait échec à quatre reprises, dont une sur penalty. Impeccable aussi sur Alcacer et Brandt, ce dernier ayant par ailleurs tiré sur la transversale.

Défenseurs

Dans une défense à trois, Stefan Savic est récompensé de son abnégation, son cœur et son sens du but sur le coup franc de Lemar prolongé par Gimenez, qui a d'abord permis à l'Atletico de se relancer face à la Juventus, finissant par égaliser à la toute dernière minute au Wanda Metropolitano (2-2). Au centre, Vedran Corluka a fait jouer sa puissance et son métier au sein d'une défense du Lokomotiv Moscou qui a très bien maitrisé son sujet à Leverkusen, l'emportant 2-1 et prenant ainsi la tête du groupe D devant l'Atlético et la Juve. Enfin, Kalidou Koulibaly s'est montré impérial face au tenant du titre Liverpool, battu 2-0 au San Paolo par le Napoli. Patron dans sa surface, le Sénégalais a impressionné par son sens du placement et de l'anticipation, taclant avec autorité les Mané, Firmino et autres Salah. Avec Mario Rui, son latéral gauche, Koulibaly a véritablement désarmé l'attaquant égyptien.

Milieux de terrain

Préféré à Bernardeschi, Juan Cuadrado a époustouflé l'assistance à Madrid par ses accélérations dans le couloir droit, ses centres au cordeau, ses dribbles et ce but superbe, le premier de la Juve, une frappe enroulée du gauche dans la surface de l'Atlético en conclusion d'un contre Bonucci-Higuain. Epoustouflant également, Idrissa Gueye à l'occasion de la victoire 3-0 du PSG face au Real Madrid, mercredi au Parc, que ce soit dans la récupération, le pressing ou encore la construction, comme le démontre sa passe décisive à Di Maria sur le deuxième but parisien, après un une-deux avec Marquinhos. Dans les rangs de Manchester City, vainqueur 3-0 du Chakthior à Kharkov, Ilkay Gündogan a été le chef d'orchestre inspiré. Et percutant, à l'image de sa frappe sur le poteau reprise victorieusement par Mahrez sur le premier but des Citizens, et de sa propre réalisation, celle du 2-0, sur une remise de l'international algérien. Dans le couloir gauche, place à Nicolas Tagliafico qui a fait très mal aux Lillois. C'est sur un centre de l'Argentin que l'Ajax a ouvert la marque, et sur une tête plongeante de ce dernier que les Lanciers ont bouclé le score à 3-0.

Attaquants

Il s'est présenté à la Ligue des champions de la meilleure manière possible : trois buts pour le Norvégien Erling Häland, dix-neuf ans depuis le 21 juillet dernier, lors de la promenade de santé de Salzbourg face à Genk (6-2). Ce gamin a de la dynamite dans les pieds : 17 buts en 9 matches officiels entre Championnat d'Autriche, Coupe et C1 depuis le début de saison, avec déjà quatre triplés en moins de deux mois pour cet attaquant capable de réaliser neuf buts dans un même match, fin mai, au Mondial U20 (12-0 face au Honduras) ! Trois buts, c'est le «tarif» que Mislav Orsic a facturé à l'Atalanta, hier soir à Zagreb. Les Bergamasques ont volé en éclats (4-0) et l'attaquant croate leur a fait souffrir le martyr en compagnie du génial Dani Olmo. On peut aussi qualifier de géniale la prestation d'Angel Di Maria face au Real, intenable face à la défense de Zidane avec deux buts du gauche, un pointu au premier poteau sur un centre de Bernat et une frappe enroulée en conclusion d'une action Marquinhos-Gueye, et sa contribution sur le troisième et dernier but parisien.