benzema (karim) ederson (LAHALLE/L'Equipe)

L'équipe rêvée d'Ederson avec des anciens coéquipiers

Passé par Nice, Lyon et la Lazio Rome en Europe, Ederson a aussi côtoyé du beau monde au Brésil et avec la Seleção. De quoi faire un XI d'anciens coéquipiers copieux.

Gardien

«Au gardien, c’est indiscutable, le meilleur gardien du monde, Hugo Lloris (Rires). A Nice, il était déjà incroyable. Je le connaissais depuis qu’il avait 18, 19 ans, et c’était déjà un phénomène. Il était encore plus fort à Lyon et il a continué de progresser encore ensuite.»

Lloris et Ederson, ensemble à Nice puis à Lyon. (Mao/L'Equipe)

Défenseurs

«Arrière droit, je vais choisir Dani Alves, c’est quelqu’un avec qui je n’ai joué qu’en sélection, mais j’aurais bien aimé jouer avec lui en club parce qu’il est très fort techniquement, c’est un leader, il fait du bien dans un groupe. La défense centrale, Thiago Silva, on a commencé notre carrière ensemble. Et c’est pour moi un des meilleurs à son poste encore aujourd’hui, il est très fort, très technique. C’est un vrai capitaine et un gars qui fait énormément de bien dans un groupe aussi. A côté de lui, je mettrais Naldo. Il est très fort dans le jeu aérien et frappe des coups francs très fort à longue distance. On a eu cette défense titulaire au début de notre carrière à RS Futebol, et ils étaient déjà très forts ensemble. Arrière gauche, je vais mettre Fabio Grosso, champion du monde. C’est un gars que j’ai énormément admiré. J’aimais beaucoup sa façon de jouer, sa technique et son jeu propre, des passes parfaites. Après, on a joué ensemble à Lyon et je me suis régalé avec lui.»

Ederson, de très bons souvenirs avec Fabio Grosso. (LAHALLE/L'Equipe)

Milieux

«Je commence par Lucas Biglia, que j’ai connu à la Lazio Rome. Je l’avais déjà affronté avec l’Argentine quand j’étais en équipe du Brésil U17, et en jouant contre lui, je l’appréciais beaucoup. Il a la vision du jeu et est très fort techniquement. A côté de lui, je mettrais Juninho. C’est un des meilleurs joueurs que j’ai connus. Un des plus complets, un leader, un exemple pour tout le monde. C’était un plaisir de jouer avec lui et de voir ses coups francs. On arrive à comprendre comment il fait, mais on n’arrive pas à faire pareil. Dans la théorie oui, mais dans la pratique c’est autre chose (Rires). À droite, Felipe Anderson, un Brésilien de la Lazio. C’est un joueur très rapide, très fort. Je compte beaucoup sur lui pour la vitesse et la technique. Sur l’autre côté, j’aurais mis moi, mais je ne peux pas (Rires), alors je mets Neymar. C’est très fort, très technique. J’ai joué avec lui en sélection, il était très jeune, mais déjà très fort.»

Ederson-Juninho, un OL do Brazil. (LUTTIAU/L'Equipe)

Attaquants

«C’est difficile de choisir. Déjà, Karim Benzema, buteur, très fort joueur. A côté, un autre joueur qui va très vite. J’aime bien jouer avec des attaquants très rapides, donc je mettrais Bakari Koné. Et sur le banc, il y a Lisandro Lopez. J’ai hésité entre lui et Baky Koné. Mais comme il ressemble un peu plus à Benzema, il fallait faire un choix. J’aurais aimé aussi avoir Fred, pour le jeu en pivot si on joue contre une équipe très basse. Je rajoute Jérémy Toulalan, qui est un milieu que toutes les équipes devraient avoir car il court beaucoup. Et enfin Cris. En entraineur je choisis Frédéric Antonetti. C’est un entraîneur qui prend à cœur ses équipes. Il aime bien développer un bon jeu, et ne pense pas qu’à défendre comme certains (Rires). Je me suis bien entendu avec lui parce qu’il dit toujours la vérité, même si elle ne plait pas à tout le monde.»

Emile Gillet