Kevin De Bruyne imagien bien la Belgique devenir championne du monde.  Michael Dalder/ Reuters

Kevin De Bruyne : «Je trouverais normal que Thierry Henry chante la Marseillaise»

Le milieu offensif de la Belgique a désamorcé une éventuelle polémique autour de l'entraîneur-adjoint de Roberto Martinez.

Le monde attend une fête, mardi soir (20h00) à Saint-Pétersbourg, et Kevin de Bruyne, le milieu offensif de la Belgique, aussi. Quand il a été questionné sur l'attitude que devait adopter Thierry Henry avant la demi-finale entre la France et la Belgique, le milieu offensif n'a pas activé la fibre pseudo-nationaliste : «Il ne m'a rien dit, mais je trouverais normal qu'il chante la Marseillaise. Pour, lui, demain, ce sera peut-être un peu difficile, mais il travaille pour la Belgique maintenant, il veut qu'on gagne.»

Un peu plus tard, Roberto Martinez, l'entraîneur espagnol des Diables Rouges, a rappelé tout ce que le champion du monde 98 a apporté à son staff : «Je travaille avec le reste de mon staff depuis douze ans, et ce qu'on n'avait pas, c'est cette expérience internationale : comment on gagne une Coupe du monde. En Belgique, on n'a pas d'exemple à suivre dans ce domaine. Il nous apporte ça, c'est la pièce parfaite pour compléter notre staff. »

Il y a quelques mois, «KDB» avait affirmé qu'il voulait être champion du monde. Cela lui a été rappelé, et il ne s'est pas défaussé : «Je l'avais dit avec un soupçon d'arrogance, mais on doit avoir de l'ambition, sinon on ne peut pas remporter un tournoi.» Et à entendre le «playmaker» de Manchester City, Roberto Martinez a bien fait entrer cette idée dans les têtes belges : «Il s'est appuyé sur les qualités de l'équipe, qui a progressé en sept ou huit ans. Il nous a donné la conviction que l'on pouvait gagner. Avant, certains n'avaient peut-être pas le sentiment que l'on pouvait être champions du monde.»

Depuis la qualification contre le Brésil, en quart de finale (2-1), ce n'est définitivement plus le cas.