Julian Draxler en conférence de presse. (Reuters)

Julian Draxler ne croit pas en «l'effet orgie»

A la veille d'Allemagne-Mexique, dimanche, le milieu de la Mannschaft s'est amusé de l'histoire des joueurs adverses épinglés pour leur fête en compagnie de prostituées.

Invité à participer à la première conférence de presse d'avant-match de l'Allemagne, Julian Draxler a eu l'occasion de s'amuser deux fois, sur l'estrade du stade Loujniki. D'abord quand la pagaille a régné dans la salle en raison d'une panne de traduction. Ensuite quand il fut interrogé sur les conséquences de l'affaire mexicaine qui a fait le tour du monde : neuf joueurs épinglés par la presse de leur pays pour avoir fêté leur départ pour l'Europe en compagnie d'une trentaine de prostituées.

Le milieu du PSG (qui sera titulaire face au Mexique) n'a pu réprimer un sourire en repensant à cette orgie : «Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé mais c'était drôle pour nous de lire cette histoire.» Les Mexicains seront-ils perturbés par les remous de cette affaire ? «Non, je ne pense pas qu'il y ait un avantage pour nous. Cette fête ne jouera aucun rôle à mon avis.»

Pour Draxler, la formation mexicaine a de quoi ennuyer les champions du monde avec sa manière de «presser haut pour mettre de la pression sur l'adversaire. Le Mexique n'a jamais battu l'Allemagne mais l'histoire n'a pas grande signification. Même si nous espérons que la série va se poursuivre.»