Hugo Lloris craint l'Albanie. (F.Faugere/L'Equipe)

Hugo Lloris (Bleus) : « Il faut assumer »

Hugo Lloris, le capitaine des Bleus, espère voir l'équipe de France réagir après la défaite en Turquie en juin (0-2) et compte bien prendre six points sur six face à l'Albanie, samedi (20h45) et contre Andorre, mardi (20h45).

« Est-ce qu'il y a une pression particulière après la défaite en Turquie (2-0) ?
La meilleure façon d'effacer cette défaite en Turquie est de gagner tous nos matches jusqu'au bout. On a des adversaires de qualité. Il ne faut pas sous-estimer l'Albanie. C'est une équipe que j'ai affrontée cinq fois dans ma carrière, ce sont toujours des matches difficiles. Lors de ce rassemblement oui, l'objectif est de prendre six points pour être dans les meilleures conditions pour les matches d'octobre.

Ces matches de septembre ne sont pas toujours faciles. Avec les nombreux absents, êtes-vous prêts ?
D'expérience, les rassemblements les plus difficiles, c'est plus au mois de juin. En septembre, il faut assumer ces contre-performances. Il y a pas mal d'absents, des joueurs importants. Il va falloir gérer. Si des nouveaux joueurs ont été appelés, c'est qu'ils ont la confiance du sélectionneur et de leurs coéquipiers. Il faut assumer cette contre-performance en Turquie. On a un devoir de résultats quand on porte le maillot de l'équipe de France. L'objectif est clair, finir premiers, gagner ces deux matches.

« L'Albanie va nous laisser très peu d'espaces »

Quels problèmes l'Albanie peut-elle vous poser ?
La clé, cela va être l'utilisation du ballon. L'Albanie va nous laisser très peu d'espaces. C'est une équipe bien disciplinée, qui va défendre très bas et qui va essayer d'exploiter les contres ou les coups de pied arrêtés. C'est une équipe agressive dans le bon sens du terme. Il faudra être prêt à faire d'énormes efforts. Ça va dépendre de nous. Il faudra respecter les fondamentaux. Il faudra avoir envie de gagner nos duels, de courir, d'occuper le terrain pour étirer cette équipe albanaise. Il faudra démarrer avec détermination. Une chose est de le dire, une autre de le faire. Pour l'instant, on s'est bien entraînés, on a laissé vivre les joueurs ensemble et intégrer ceux qui viennent d'arriver. À partir de maintenant et du dernier entraînement, on a nos responsabilités, nous les anciens, pour encadrer l'équipe. »