ben arfa (hatem) (P.Lahalle/L'Equipe)

Hatem Ben Arfa, Dimitri Payet, Antoine Griezmann, Patrice Évra... Les revanchards de 2018

Ils sortent d'une année blanche, difficile, infernale ou contrastée. Pour eux, 2018 doit être celle où ils retrouveront les terrains, un statut, un crédit ou le haut de l'affiche. FF a imaginé pour eux le meilleur et le pire des scénarios. Exemple avec Hatem Ben Arfa.

Hatem Ben Arfa

Le scénario de rêve
Le voir rester à Paris et finir par s’y imposer pour s’en aller en héros, la tête haute et les bras chargés de trophées, ne relève pas du rêve mais du délire. On peut toutefois lui imaginer une porte de sortie et de nouvelles étincelles loin du PSG, avec qui il parvient à trouver un accord pour s’en aller dès le mois de janvier. Convaincu par le projet que lui vend Olivier Létang et touché par les paroles de Sabri Lamouchi, avec qui il partage des racines tunisiennes et qui le comprend, il rejoint le Stade Rennais et lui offre sa première conquête depuis 1971 avec une victoire en finale de la Coupe de la Ligue face au Paris-SG. Pris en photo avec le trophée devant Nasser al-Khelaïfi tête baissée en arrière-plan, Ben Arfa lâche des pleurs de bonheur. #laforcedudestin

Le scénario cauchemar
HBA continue de profiter de sa saison sabbatique. Après son passage à l’Assemblée nationale et sa visite du Palais-Bourbon, il poursuit son circuit touristique de la capitale, se glisse parmi les participants d’un escape game au Parc pour se filmer sur la pelouse et dans le vestiaire. La sécurité intervient et le sort de l’enceinte. Puis, sur les conseils de Vikash Dhorasoo, il file à Disney, où il prend la pose avec un sosie d’Emery, auquel il a enfilé le costume de Pinocchio. Les hashtags #Marionnette et #Mythoclaqués en bas du cliché scandalisent le PSG, qui le licencie pour faute grave. Abandonné par le milieu, il décide de raccrocher après une dernière vidéo où, affublé d’un bandana et d’un corset en cuir, il se peint le visage et le corps en noir pour rendre hommage à 2Pac. Pas rancunier, il propose à Dhorasoo d’écrire la préface de son bouquin intitulé Only me can judge PSG.

T.S.