Grizou, le gros coup de mou : focus sur les inquiétudes autour d'Antoine Griezmann avec l'équipe de France
Comptablement parfaite, la Coupe du monde de l'équipe de France comporte néanmoins quelques points d'inquiétudes. À commencer par l'état de forme d'Antoine Griezmann. Décryptage de notre envoyé spécial en Russie auprès des Bleus.
Débat : Faut-il s'inquiéter des performances d'Antoine Griezmann ?
La qualification est assurée, objectif première place. ?? #fiersdetrebleus pic.twitter.com/t2MYI2YZpb
— Antoine Griezmann (@AntoGriezmann) 21 juin 2018
Une influence qui a décliné
Le leader technique a donc été incapable de passer la seconde pour accélérer le jeu offensif des Bleus surtout en deuxième période. «Le petit regret est de n’avoir pu mettre un but de plus en première période, a souligné Deschamps. Il nous aurait sans doute permis de mieux gérer la suite. Mais on a eu trop de mal à ressortir. Ça nous a obligés à défendre. Mais j’ai senti que toute l’équipe était impliquée. Après, Antoine et Olivier ont eu tellement l’habitude de jouer ensemble, que l’un fasse marquer l’autre. Ils se connaissent bien. Ils utilisent leurs qualités au profit de l’autre. Olivier en pivot et Antoine qui tourne autour.»
Griezmann n'est pas encore entré dans sa Coupe du monde
Mais le satellite de Giroud s’est évanoui en avançant dans la rencontre. Contrairement à son acolyte offensif, bien dans son jeu que ce soit lors de son entrée face à l’Australie ou la titularisation qui vient de suivre face au Pérou, Antoine Griezmann n’est pas encore entré dans son Mondial sinon son penalty – qu’il s’était toutefois procuré et qu’il a parfaitement transformé – face aux Kangourous. «Grizou» n’est pas dans le coup avec ses deux prestations largement en dessous de sa moyenne habituelle. «Mais Antoine a eu une longue saison qui a été éprouvante, l’a défendu Olivier Giroud après le Pérou. Il a joué énormément de matches (61 à ce jour). C’est vrai qu’il se sent peut-être un peu moins bien physiquement. Quand on a un peu moins de jambes, c’est moins évident d’être à l’aise sur le terrain. Mais il reste très important pour nous avec son intelligence de jeu et son sens de la passe. Il aurait même pu marquer face au Pérou avec un peu plus de réussite. Mais il sait se gérer. Il va revenir en forme pour la suite de la compétition. Je pense, j’espère qu’il va monter en puissance. Ça avait déjà été le cas à l’Euro. Je ne me fais pas plus de soucis pour lui. »
Pour le moment, le fantôme du maître à jouer tricolore ne soutient pas la comparaison avec les autres cadres dans le coup que sont Lloris et Varane en défense ou Kanté et Pogba au milieu. On se souvient alors comme un retour de boomerang de ses paroles au début du printemps dans lesquelles il repoussait «le rôle de leader». À 27 ans, 56 sélections pour 21 buts, il doit pourtant assumer. Le côté rassurant de cette situation est que son début d’Euro 2016 avait également été poussif avant que «Grizou» refasse les quatre cent coups. DD l’avait aussi piqué au deuxième match en le mettant sur le banc face à l’Albanie à Marseille (2-0). Il était alors entré et avait marqué pour enchaîner sur un titre de meilleur buteur (six réalisations) et joueur de l’épreuve.
«Il reste très important pour nous avec son intelligence de jeu et son sens de la passe. Il aurait même pu marquer face au Pérou avec un peu plus de réussite.» Olivier Giroud sur Antoine Griezmann.
Vivement le documentaire de Griezmann sur son début de Mondial.
— Mathieu Faure (@matfaure) 21 juin 2018
Sa prolongation à l'Atlético a brouillé son image
Remplacé par un "coiffeur" face au Danemark ?
François Verdenet, à Ekaterinbourg