Franck Ribéry évolue à la Viola depuis cet été. (F. Faugère/L'Équipe)

Franck Ribéry (Fiorentina) : « Je ne sais pas vivre sans le vrai football »

Un entretien de l'ancien international français au Corriere dello Sport a été publié vendredi. Il y revient notamment sur sa nouvelle expérience à la Fiorentina.

Ce vendredi, Franck Ribéry fait la une du Corriere dello Sport, un des trois quotidiens sportifs nationaux en Italie, avec la phrase : « Je suis vrai. » L'attaquant français y parle de son expérience à la Fiorentina où il est arrivé cet été et qu'il a préférée aux nombreuses offres venues de clubs chinois, émiratis ou russes : « Je ne sais pas vivre sans la pression et la tension de la veille, sans le voyage en bus jusqu'au stade, le vestiaire avant un match important. Le vrai football. Quand j'ai parlé à la femme de la proposition de la Fiorentina, elle m'a dit : "Je te connais depuis vingt ans, je sais tout de toi, je sais que tu as besoin de motivation et que l'argent passe après." »

Questionné sur son implication, il a répondu : « À 16 ans, je suis allé en voiture avec un ami qui avait le permis passer un essai à Arles, en Troisième Division. On a parcouru plus de 1000 kilomètres en voyageant de nuit. L'essai était à 15 heures, on est arrivés une demi-heure avant et j'ai joué sans même avoir mangé. Sacrifices, passion, difficultés, faim. À 36 ans, j'ai encore la même faim qu'à l'époque. Aujourd'hui, les jeunes veulent tout, tout de suite, j'espère les aider avec mon expérience. »

« Je préférais le football sans VAR

Franck Ribéry

Ribéry s'est aussi exprimé sur le VAR, source de nombreuses polémiques de l'autre côté des Alpes : « Je suis partagé, je n'aime pas mais je m'adapte. J'ai du mal avec les interruptions de une, deux, trois minutes pour revoir une action. Je préférais le football sans VAR, mais si c'est la règle, je la respecte. »

Enfin, il est revenu sur son coup de sang envers l'arbitre au terme de Fiorentina-Lazio du 27 octobre qui lui a valu trois matches de suspension : « J'aurais dû éviter cette réaction, je me suis excusé mais cela ne m'a pas suffi. Une tristesse infinie. L'instinct, la tension du match ont prévalu sur l'expérience. C'est mal, très mal. En plus, je n'avais jamais eu de gros problèmes avec les arbitres. »