Florian Thauvin : «Si on se fait matraquer à chaque rencontre»

Après avoir inscrit le seul but de cette rencontre face à Bordeaux, un Florian Thauvin remonté est venu refaire le match en zone mixte : «C'était une équipe bien en place, il était compliqué de les mettre en difficulté. Le plus important est d'avoir pris les trois points. C'était un match d'hommes et je n'ai pas l'habitude de me plaindre, mais je ressors encore avec une balafre. La semaine dernière (à Saint-Etienne), c'était le pied, jeudi (contre Braga), c'était le tibia, ce soir, c'est le dos, mon dos est tout ouvert. Le foot est un sport de duels, mais à un moment, c'est fatiguant.»

A plusieurs reprises, sur le terrain, Thauvin s'est plaint d'avoir été rudoyé par Théo Pellenard et d'autres Girondins. Il gronde : «Quand vous n'êtes pas de mauvaise foi, et que vous le dites à l'arbitre une fois, deux fois, trois fois... je me suis fait sécher trois fois en lâchant le ballon, il ne prend pas un carton jaune. J'ai pris un coup de pied, j'ai le dos en sang, et l'arbitre se permet, devant le caméra, de dire qu'il n'y a rien. Alors c'est un arbitre que j'aime beaucoup mais, à un moment donné, il faut arrêter de penser que les joueurs sont de mauvaise foi. Je n'ai pas envie de surfer sur ce que le coach a dit en conférence de presse (Rudi Garcia a demandé à ce qu'on le protège, samedi), mais si on se fait matraquer à chaque rencontre, si on prend des coups de tous les côtés, on sort avec une cicatrice à la fin, je ne vois pas comment on peut continuer. Il faudrait peut-être qu'on puisse échanger avec les arbitres. Je sais que leur rôle est compliqué, mais il faudrait qu'il soit un peu plus à l'écoute.»