Face à l'OL, Cristiano Ronaldo vise un nouveau match retour couperet couronné de succès
Si Lyon affronte la Juventus en position favorable (1-0), un joueur semble pouvoir tout changer : Cristiano Ronaldo. En Ligue des champions, le quintuple Ballon d'Or FF a très souvent été à l'origine de remontées après un match aller compliqué. Même si cela n'a pas toujours suffi. Flash-back.
L'ancien rival dépose les armes
Saison 2008-09, quart de finale : Manchester United - Porto (2-2 ; 1-0).
Un but, ou plutôt un monument. Ce 15 avril 2009, Cristiano Ronaldo évite le pire au tenant du titre : Manchester United. Dans ce quart de finale contre Porto, le match aller avait lieu à Old Traffford. Malgré des buts de Wayne Rooney et Carlos Tevez, les Red Devils concèdent un résultat inquiétant pour le retour (2-2). Emmené par Bruno Alves, Raul Meireles ou encore Lisandro Lopez, Porto n'a besoin que d'un 0-0 pour passer en demies. Sauf que CR7, lui l'ancien joueur du Sporting CP, décide, dès la 6e minute au stade du Dragon, de décocher une frappe de mutant à 35 mètres... Un but pour l'histoire, dont les Portugais ne se remettront pas (0-1).
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Au rendez-vous, mais éliminé...
Saison 2009-10, huitième de finale : Lyon - Real Madrid (1-0 ; 1-1).
Autre facteur rassurant pour les Lyonnais : l'OL a déjà su interrompre une remontée de Ronaldo. En 2010, les Rhodaniens ont réalisé une saison historique, marquée par l'élimination du Real Madrid sur sa pelouse. Au match aller, les Gones avaient battu le Real à Gerland (1-0). En revanche, le début du match retour à Bernabeu (6e minute) avait très mal tourné, permettant au buteur, CR7 évidemment, d'enrayer la machine lyonnaise. Mais un but importantissime pour le football français, signé Miralem Pjanic (1-1), coupera court aux rêves du Portugais. Il n'en faudra pas moins ce vendredi soir, dix ans après, dans une situation similaire : Lyon n'est pas favori, et Cristiano Ronaldo a toujours faim.
Le Bayern y avait pourtant cru
Saison 2011-12, demi-finale : Bayern Munich - Real Madrid (2-1 ; 1-2).
Facteur rassurant pour les Lyonnais : même décisif au retour, Cristiano Ronaldo ne parvient pas toujours à qualifier son équipe pour le tour suivant. Preuve en est cette demi-finale entre le Real Madrid et le Bayern Munich. Menés 2-1 après l'aller à l'Allianz Arena, les Merengue dominent le retour à Bernabeu. D'entrée de jeu (6e et 14e), CR7 inscrit un doublé et croit offrir une finale au Real. Sauf que le Bayern égalise sur penalty, et envoie les deux équipes en séance de tirs au but (2-1). Catastrophiques (trois penalties manqués sur quatre), les Madrilènes finissent par s'incliner. Quant à Ronaldo, il n'avait finalement pas fait le match parfait avec ce tir au but raté...
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Wolfsburg a vite compris
Saison 2015-16, quart de finale : Wolfsburg - Real Madrid (2-0 ; 0-3).
Si l'histoire relie l'édition 2016 à la première des trois Ligues des champions de Zinédine Zidane comme entraîneur du Real Madrid, tout part sans doute de ce 12 avril. Une semaine plus tôt, les Merengue s'étaient piteusement inclinés sur la pelouse de Wolfsburg (0-2). Peu importe, Zidane reconduit le même onze de départ au retour, son équipe type, avec la fameuse BBC (Bale-Benzema-Cristiano) sur le front de l'attaque. Le Portugais prend (évidemment) ses responsabilités, inscrivant un but du pied droit, un autre de la tête (le tout après un quart d'heure de jeu seulement), et un superbe coup franc direct à moins de quinze minutes du terme (3-0)...
Le cauchemar de l'Atlético
Saison 2018-19, huitième de finale : Atlético Madrid - Juventus Turin (2-0 ; 0-3).
Première saison à Turin, premier match couperet, et premier moment d'anthologie... Surprise en fin de match aller par l'Atlético (2-0 au Wanda Metropolitano), la Juventus semble proche du gouffre dès les huitièmes de finale ! À la fin de la rencontre, le public de l'Atléti chambre Cristiano Ronaldo, qui l'a tant fait souffrir avec le Real Madrid. Le Portugais répond d'abord face à la presse, promettant l'enfer à l'Atlético au match retour. Dans une ambiance phénoménale, le Juventus Stadium porte les Bianconeri pour une domination totale (les Colchoneros ne cadrent pas un tir)... et un triplé de CR7. Deux coups de boule supersoniques, un penalty transformé, et l'Atlético est éliminé (3-0). Largement suffisant pour justifier l'excitation du commentateur italien !
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Théo Troude