Soccer Football - Carabao Cup Final - Aston Villa v Manchester City - Wembley Stadium, London, Britain - March 1, 2020 Manchester City's Sergio Aguero celebrates scoring their first goal with Phil Foden Action Images via Reuters/Lee Smith EDITORIAL USE ONLY. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or "live" services. Online in-match use limited to 75 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. Please contact your (Reuters)

Face à Aston Villa, Manchester City remporte la League Cup pour la troisième fois de suite

Une de plus qui font 7. À Wembley, Manchester City s'est offert sa septième League Cup de son histoire face à Aston Villa (2-1). Si l'écart au score est petit, la domination des Citizens a été très importante. Même si on regrettera ce deuxième but marqué alors que le corner sifflé n'était pas valable pour Guardiola et ses joueurs.

La leçon : City se rapproche du record de Liverpool

Sur les sept dernières éditions de la League Cup anglaise, seules deux éditions ne sont pas revenues à Manchester City. C’est dire combien les Citizens maîtrisent cette compétition. À Wembley, les ouailles de Guardiola ont remporté la mise pour la troisième fois de suite (2018, 2019, 2020). Dans une finale que les Citizens auront globalement maîtrisé. Il y avait bien une légère frayeur en début de rencontre, avec cette tête d’El Ghazi au-dessus (3e). Aston Villa débutait d’ailleurs cette rencontre de la meilleure des manières. Mais City imposait progressivement sa patte, et faisait rapidement plier son adversaire. Sur un ballon long absolument délicieux de Rodri, Foden remisait de la tête sur Agüero qui terminait de près, malgré Mings devant lui (0-1, 20e). Les Mancuniens doublaient la mise dix minutes plus tard avec cette tête de Rodri, encore, sur corner. Au duel, Guilbert (ex-Caen, Bordeaux) était dépassé (0-2, 30e). Les Villans pestaient envers le corps arbitral, le corner amenant ce second pion n’était en effet pas valable...

Au bout du compte, ça fait mal. Car alors qu’on ne s’y attendait pas vraiment, Samatta fusillait Bravo d’une belle tête plongeante (1-2, 41e). Juste avant, sur un ballon aérien anodin, Stones perdait complètement l’équilibre et se faisait donc punir dans la foulée avec le très bon centre d’El Ghazi, l’ancien du LOSC. Du suspense au tableau d’affichage, donc, mais pas véritablement sur le pré dans le second acte, City dominant toujours les débats (21 tirs à 5 au bout des 90 minutes)… sans pour autant faire l’écart (seulement 3 tirs cadrés pour City). Villa y croyait toujours et sans une exceptionnelle parade de Bravo sur une tête d’Engels (88e), l’affaire aurait pu être différente. C’est la septième League Cup de l’histoire de City. Liverpool, qui détient le record, n’est plus qu’à une longueur (8). Avant la rencontre, sur FF.fr, Guilbert avançait : «Les supporters, je pense, ont davantage envie qu'on se maintienne plutôt qu'on gagne cette Coupe.» Villa, 17e de Premier League, sait désormais ce qui lui reste à faire.

L'exceptionnel arrêt de Bravo à deux minutes du terme.

Le gagnant : Rodri, solide au poste

Deuxième finale depuis qu’il est arrivé (après le Community Shield l’été dernier) et deuxième trophée pour Rodri. Acheté 70 millions d’euros à l’Atlético Madrid, le milieu de 23 ans est déjà un élément sûr de Guardiola. Régulateur du milieu, sécurisant dans ses interventions et dans ses transmissions, l’ancien Colchonero a marqué son quatrième but de la saison toutes compétitions confondues, imposant son mètre 91 dans la surface. Sans oublier, bien sûr, sa folle ouverture sur l’ouverture du score, et cette autre occasion, encore de la tête, à un quart d’heure du terme (74e ; bonne intervention de Nyland).

Le perdant : Grealish n'a rien pu faire

Il est peut-être sévère de l’inclure ici parmi les perdants. Mais c’est dire aussi l’attente qu’on peut désormais avoir concernant ce joueur. Caution technique de Villa avec ses 9 buts et 6 passes décisives depuis le début de la saison, celui qu’on annonce en équipe d’Angleterre pour l’Euro 2020 n’a jamais pu influer sur la rencontre (aucun tir tenté). Il faut dire que dès qu’il avait le ballon, le numéro 10 était très vite entouré. Dommage. À 24 ans, on l’attend désormais dans une toute autre équipe dès la saison prochaine, où son talent certain pourra encore mieux être exploité.