Le Barça s'est défendu dans une conférence de presse. (P. Lahalle/L'Équipe)

Espagne : le Barça n'a pas fait de diffamation sur les réseaux sociaux, selon un audit

Un audit indépendant commandé par le FC Barcelone conclut que le club catalan « n'a mené aucune campagne diffamatoire ». Certains l'accusaient d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour nuire à des adversaires de la direction actuelle.

Un audit indépendant commandé par le FC Barcelone conclut que le club catalan « n'a mené aucune campagne diffamatoire, contre personne ». Certains accusaient le club d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour porter préjudice à des adversaires de la direction actuelle.

Selon le cabinet Price Waterhouse Coopers, « les contrats de service concernant la veille et l'analyse des réseaux sociaux » n'ont pas servi « à mener des campagnes diffamatoires » et il n'y a « pas eu de corruption », a indiqué le porte-parole du club catalan, Josep Vives, lors d'une conférence de presse après une réunion de la direction du club.

Selon la radio Cadena Ser, en février, ce « Barçagate » a comme élément central un contrat avec la société de communication L3 Ventures, choisie par le président actuel, Josep Maria Bartomeu, pour décrédibiliser ses opposants. Parmi eux, des joueurs actuels, comme Lionel Messi ou Gerard Piqué, et d'anciens joueurs, comme Xavi Hernandez ou Carles Puyol. Toujours selon la Cadena Ser, le Barça dépense chaque année un million d'euros pour divers services de veille internet, par plusieurs sociétés, afin d'éviter des contrôles financiers internes.

« L'audit ne dit pas que tout s'est bien passé ou que la gestion était impeccable, mais conclut qu'il n'y a pas eu diffamation »

Josep Vives, porte-parole du Barça

Le président Bartomeu avait expliqué que ces services étaient payés au prix du marché et qu'ils étaient importants pour défendre la marque FC Barcelone. Ceci a été confirmé lundi par l'audit de Price Waterhouse Coopers, pour qui des services comparables valent « entre 850 000 et 1,3 million d'euros ». « L'audit ne dit pas que tout s'est bien passé ou que la gestion était impeccable, mais conclut qu'il n'y a pas eu diffamation », a ajouté Vives, pour qui le club « s'est donné les moyens d'avoir des projets stratégiques et confidentiels ».

Enfin, sur la question des six contrats différents en 2017-2018, puis cinq la saison suivante, le responsable juridique du Barça, Roman Gomez Ponti, a expliqué que « l'intention n'était pas de cacher quelque chose ». En avril, un ancien vice-président du Barça, Emili Rousaud, avait suggéré que « quelqu'un a mis la main dans la caisse ». Le FC Barcelone n'a pas l'intention d'en rester là et va continuer à « lancer des actions en justice contre quiconque aura formulé des accusations fausses et infondées ayant atteint gravement à l'image de l'institution ».