Soccer Football - Chile v Germany - FIFA Confederations Cup Russia 2017 - Final - Saint Petersburg Stadium, St. Petersburg, Russia - July 2, 2017 Germany's Timo Werner, Chile's Claudio Bravo and Germany's Julian Draxler pose with their Golden Glove, Boot and Ball awards after the game REUTERS/Kai Pfaffenbach (Reuters)

Draxler, Bravo, Werner... L'équipe type de la Coupe des Confédérations

La Coupe des Confédérations s'est achevée dimanche par le succès de l'Allemagne, championne du monde en titre, en finale face au Chili (0-1). Voici notre équipe type de la compétition, articulée autour d'un 3-4-2-1.

Claudio Bravo (Chili)

Si ter Stegen a été élu MVP de la finale par la FIFA, la couronne de meilleur gardien du tournoi ne pouvait échapper à Claudio Bravo. Absent lors des deux premiers matches du premier tour, il a débuté face à l’Australie (1-1), avant de réaliser un exploit sensationnel en demi-finale face au Portugal. Lui qui avait gardé sa cage vierge pendant tout le match (0-0 a.p.) s'est répété durant les tirs au but, faisant échec coup sur coup à Quaresma, Moutinho et Nani. En finale, Bravo a été irréprochable, se surpassant notamment sur une conclusion d’un Goretzka démarqué à la 45e minute. Sans aucun reproche sur le but de Stindl, Bravo a dû se contenter de la deuxième place de la Coupe des Confédérations. Dommage, Claudio aurait tant aimé soulevé un troisième trophée en trois ans, après deux Copa America… 

Pepe (Portugal)

Alors que le PSG et Besiktas se tiraient la bourre pour le défenseur central laissé libre par le Real, Pepe a bouclé la Coupe des Confédérations en offrant au Portugal la possibilité de disputer la prolongation de la finale pour la troisième place : c’est lui qui a marqué le but égalisateur dans le temps additionnel. Un vrai but de renard des surfaces : jaillissant entre deux défenseurs sur un centre de la droite de Quaresma, il a réussi une demi-volée du droit en frappant de la semelle ! Le Portugal l'a emporté en prolongation (2-1), permettant ainsi à Pepe de boucler de façon positive un tournoi de bonne facture. 

Gary Medel (Chili)

Le «Pittbull» a dévoré ses adversaires pendant toute la Coupe des Confédérations ! Sur les quatre matches disputés par Medel (il était sur le banc face à l’Australie), le Chili n’a encaissé que deux buts. En finale, on l’a vu poussé les siens jusqu’à la dernière seconde. Un cœur gros comme ça ! 

Antonio Rüdiger (Allemagne)

Antonio Conte devait être tout sourire devant son poste de télévision : il aura observé avec satisfaction que sa possible recrue, actuellement à la Roma, est un mur en défense. En finale, Rüdiger a muselé Vargas. Une belle revanche sur le sort, lui qui avait dû zapper l’Euro 2016 à la suite d'une rupture des ligaments croisés du genou droit à l’entraînement avec la Mannschaft. 

Ricardo Quaresma (Portugal)

Sur la lancée d’une excellente saison avec Besiktas (champion de Turquie et deuxième meilleur passeur de la compétition ;quart-de-finaliste de Ligue Europa), le grand spécialiste de la «rabona» s’est montré très en verve à la Coupe des Confédérations. Buteur face au Mexique (2-2) et passeur face à la Nouvelle-Zélande (4-0) au premier tour, Quaresma fut l’auteur du centre pour Pepe lors de l’égalisation portugaise dans le match pour la troisième place, avant que la Seleçcao ne l’emporte (2-1) en prolongation. 

Charles Arranguiz (Chili)

Un travail de titan dans l’entrejeu pour le joueur du Bayer Leverkusen. L’un des six Chiliens (avec Vargas, Isla, Jara, Diaz et Vidal) à avoir joué les cinq matches de la Coupe des Confédérations. Il a multiplié les kilomètres de courses, les ballons récupérés et a toujours répondu présent dans l’élaboration du jeu.

Arturo Vidal (Chili)

Une énergie extraordinaire pendant toute la compétition et un éclectisme à montrer dans les écoles : milieu relayeur, milieu droit, neuf et demi, ailier, attaquant, Vidal aura été au four et au moulin dans cette formation chilienne tout au long de la Coupe des Confédérations. Leader incontesté de la Roja de Todos, il va désormais recharger ses batteries l’espace de quelques semaines pour revenir en forme dès l’entame de la saison 2017-18. C’est que des éliminatoires du Mondial 2018 l’attendent encore !  

Leon Goretzka (Allemagne)

Auteur d’une saison pimpante avec Schalke 04 (8 buts et 4 passes décisives entre Bundesliga et Ligue Europa), il a confirmé son énorme talent en Russie. Le garçon sait tout faire : défendre, relancer, distribuer et marquer. Goretzka n’est pas prêt d’oublier la demi-finale face au Mexique : deux buts - deux tirs du droit en pleine course - qui ont assommé d’entrée (6e et 8e) des Latino-Américains finalement battus 4-1. Auteur du troisième but face à l’Australie (3-2) au premier tour, l’Allemand a vu Bravo lui fermer la porte de la cage chilienne en finale alors qu’il ne présentait seul face à lui. S’il avait marqué, Goretzka aurait remporté en solitaire le classement des buteurs. Là, il a dû le partager avec ses coéquipiers Stindl et Werner (3 buts chacun). On a connu pire comme contrainte !

Julian Draxler (Allemagne)

La FIFA l’a élu meilleur joueur du tournoi et cela vient récompenser une Coupe des Confédérations de grande qualité du neuf et demi du PSG. Jeune capitaine (23 ans) de l’Allemagne, il a toujours joué la tête haute et trouvé les bonnes solutions. Buteur sur penalty face à l’Australie (3-2), il a délivré une passe décisive contre le Cameroun (4-1). Une finale pleine d’abnégation face aux Chili que Draxler a achevé en soulevant le trophée, après avoir été complimenté par Maradona et Ronaldo. 

Timo Werner (Allemagne)

Révélation de la Bundesliga avec Leipzig, il a fait basculer la finale en chipant un ballon à Diaz à l’entrée de la surface chilienne puis en se présentant devant Bravo pour servir un Stindl complètement démarqué. Batailleur, cet attaquant de vingt et un ans a mis sous pression le Chili au cours de contre-attaques, à toute vitesse. Werner termine meilleur buteur à égalité avec Goretzka et Stindl. Mais pour la FIFA, c’est lui qui reçoit le «soulier d’or», vu qu’à ses trois buts (deux contre le Cameroun et un contre le Mexique), il a ajouté deux passes décisives (Mexique et Chili).

Lars Stindl (Allemagne)

Le buteur du titre. C’est l’attaquant du Borussia Mönchengladbach qui a offert la Coupe des Confédérations à l’Allemagne en marquant à la 20e minute de la finale face au Chili. Un but, facile, dans le but vide, servi par un Werner qui venait de fixer le gardien du Chili. Il achève ainsi le tournoi co-meilleur buteur avec ses deux compatriotes, après avoir marqué lors des deux premiers matches du premier tour. En Russie, Stindl aura évolué dans trois positions : attaquant de soutien face à l’Australie, unique pointe lors du premier match face au Chili, neuf et demi en demi-finale contre le Mexique puis en finale.

Roberto Notarianni