Dix histoires de numéros dix
Vendredi, c'était le 10/10, donc la journée des dix sur Francefootball.fr L'occasion de revenir sur quelques passages de l'histoire du foot où ce mythique numéro fut l'objet de surprises, débats et discordes. Top 10, évidemment.
Benzema spolie Govou sans fair-play
Malgré son Euro 2008 raté, Karim Benzema se voit déjà comme un pilier des Bleus. En septembre 2008, avant les rencontres en Autriche et face à la Serbie, le jeune Lyonnais utilise un subterfuge pas très sport pour obtenir le numéro 10 en sélection. Pendant le rassemblement précédant le match du 6 septembre, en Autriche donc, l’attaquant va voir le chargé des équipements, Manu De Faria, et lui explique de floquer le numéro 10 de son nom.
Ibra insiste, Nene disparaît
Platini fait preuve de respect envers Guillou
Michel Platini n’a pas toujours eu tout ce qu’il voulait tout de suite. Lors de la Coupe du monde 1978, en Argentine, le fameux numéro 10 est alors porté par Jean-Marc Guillou. Les quatre bonnes saisons consécutives en D1 du Nancéien n’y font rien, ni même ses deux années convaincantes en sélection. Le respect des anciens et la patience faisaient apparemment partie des qualités du futur triple Ballon d’Or. Une patience que d’autres jeunes Français ne feront pas preuve par la suite…
Gallas, sas de décompression après Bergkamp
En septembre 2006, personne n’ose y croire parmi les supporters des Gunners. Et pourtant… Dennis Bergkamp («Thenon-flying Dutchman») vient de raccrocher et de disputer son jubilé en août. Son numéro 10 cherche donc preneur. Et ce sera William Gallas, le stoppeur français. Cette nouvelle étonne tant les qualités techniques du défenseur étaient loin d'être prouvées. Une explication sera donnée plus tard : éviter une trop grande pression au joueur (offensif) reprenant le flambeau. C’est sûr qu’après Gallas, la comparaison fera moins mal.
Faubert, Zidane d'un soir
L’après Mondial 2006 est rude. Non seulement la France a perdu en finale face à l’Italie, mais elle doit définitivement apprendre à vivre sans Zinédine Zidane. Le meneur de jeu des Bleus prend sa retraite et laisse vacant le numéro 10. Personne n’osant prendre sa suite, Julien Faubert, fraîchement appelé et promu des Espoirs, se dévoue. Avec bonheur, puisqu’il marque un but pour sa première sélection (contre la Bosnie-Herzégovine, le 9 août 2006). Laquelle restera sa seule et unique cape avec les Bleus.
Zizou laisse ego et numéro à Figo
Numéro 10 depuis belle lurette en équipe de France, Zidane n’a pas encore eu cette chance en club. Le 7 à Bordeaux, le 21 à la Juventus. Le meneur de jeu espère mettre fin à cette incongruité lorsqu’il signe au Real Madrid, à l’été 2001. Hélas, son détenteur, Luis Figo, refusa de le lui léguer. Bien que son numéro favori soit le 7, alors pris par Raul. Car oui, personne ne veut participer à ce jeu de chaises musicales où le prix ne fait rêver personne : récupérer le 5, libre après la retraite de Manuel Sanchis. Diplomate, Zizou accepte que ce numéro de stoppeur lui échoie. Mais dans l’esprit de beaucoup, le meilleur, c’est lui et personne d’autre.
Lassana Diarra ne rate pas une occasion
Un an à blanc entre Özil et James Rodriguez
Pogba, choix par défaut ?
Ben Arfa use ses droits et son aura
Maxime Lavoine