Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus. (/) Alexis Réau L'Équipe

Deschamps après la victoire contre Andorre (4-0) : « Varane a ressenti une inflammation »

Le sélectionneur de l'équipe de France a indiqué après la rencontre (4-0) que Raphaël Varane n'a pas joué en Andorre parce qu'il était blessé.

« Était-ce la réaction que vous attendiez après la défaite en Turquie samedi (0-2) ?
C'était un match différent dans un contexte différent. On a su s'adapter, on l'a très bien fait, avec beaucoup de sérieux et d'application. On a maîtrisé de bout en bout même si on aurait pu encore plus corser le score. Ces trois points nous permettent de reprendre la première place (à égalité de points avec la Turquie et l'Islande). On devra aller en chercher d'autres. J'ai concerné presque tout le groupe, qui a bien réagi pour finir cette année longue et usante. Finir par une victoire, c'est toujours positif.

Pourquoi Kingsley Coman n'a-t-il pas joué et était-il forfait à la dernière minute ? Et de quoi souffre Tanguy Ndombele, sorti en seconde période ?
J'ai eu quelques soucis. Le premier concerne Raphaël Varane, qui a ressenti une inflammation après l'entraînement hier. C'était compliqué ce matin. Kingsley (Coman) allait mieux mais, après l'échauffement, il n'avait pas de bonnes sensations. Il ne fallait pas prendre de risques outre mesure. Tanguy (Ndombele) s'est fait écraser un orteil, c'est toujours douloureux mais rien de méchant.

« Les saisons post-Coupe du monde ne sont jamais évidentes mais on a plutôt bien géré celle-ci »

Avez-vous fait autant de changements dans le onze de départ (7) pour marquer le coup après la défaite à Konya ?
Non, j'avais prévu d'en faire, je l'avais dit. J'en aurais peut-être fait un de mois avec Raphaël. Trois jours après (le match en Turquie), il y avait besoin de cette fraîcheur. C'était un long stage de plus de dix jours. Il y a une certaine fatigue et une usure pour d'autres. La concurrence existe beaucoup au moment où je dois prendre les vingt-trois joueurs, mais une fois dedans aussi. C'est bien que ceux qui sont derrière aient aussi l'opportunité de jouer. C'est bien pour eux de franchir des étapes.

Vos joueurs ont bien attaqué la rencontre et marqué rapidement (11e minute), était-ce la clé pour éviter de tomber dans le piège, ici en Andorre ?
C'est mieux, face un adversaire construit pour défendre. On les a fait courir de gauche à droite, plutôt bien, avec de la justesse technique et du mouvement. On a eu la totale maîtrise, ce qui n'est pas forcément le cas de toutes les équipes qui sont venues ici. On a eu peu de déchet face à un bloc bas qui défavorise les attaques. Sur cet aspect-là, par rapport à ce qu'on faisait avant la Coupe du monde par exemple, on a une bien meilleure maîtrise.

Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Les saisons post-Coupe du monde ne sont jamais évidentes mais on a plutôt bien géré celle-ci. On a connu deux trous noirs, à Rotterdam (défaite 0-2 face aux Pays-Bas, en Ligue des nations) et en Turquie. Le groupe a été régénéré. On a perdu de vue certains joueurs après le Mondial mais on verra en septembre quel sera le groupe. On a repris notre première place (en réalité la deuxième, derrière la Turquie, à la différence particulière), il va falloir batailler. On est sur notre tableau de marche. »