Des investisseurs pour Lille
En grande difficulté sur le terrain et dans les tribunes, Lille n'est pas non plus au mieux financièrement. Mais des investisseurs ont approché Gérard Lopez.
Lille est dans le rouge, et c'est un euphémisme. Au classement, dans le jeu, et dans les tribunes. Mais également en dehors, où le club devra faire face à ses responsabilités en fin de saison. La situation financière est très complexe et aléatoire. D'où la question qui se pose en interne : faut-il ouvrir le capital du club avant le 30 juin ? Une réflexion nourrie par les approches récentes reçues par le propriétaire du LOSC, Gérard Lopez. En marge de la venue du PSG, le 3 février dernier, des Thaïlandais sont venus pour sonder l'atmosphère et échanger à propos de leur souhait de s'impliquer financièrement dans le club.
Mais le boss lillois a surtout reçu une offre de la part d'investisseurs biélorusses, prêts à apporter de l'argent frais. Problème, dans les deux cas de figure, ces partenaires financiers sont intéressés par une prise de majorité dans le capital à hauteur de 51%, ce qui ne serait absolument pas le désir de Lopez. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois tient à son histoire avec Lille, il ne souhaiterait pas perdre le contrôle du navire et voudrait garder la majorité des actifs.
De bonnes nouvelles sont arrivées des tribunaux
Il pourrait du coup se passer d'éventuels associés après les dernières bonnes nouvelles en provenance des tribunaux. En effet, le cas Bielsa était un paramètre inquiétant pour la viabilité du projet. Dans le conflit qui oppose le LOSC à son ancien entraîneur, qui lui réclame une vingtaine de millions d'euros de salaires et de préjudices confondus, les Nordistes ont remporté une bataille importante puisque le tribubal de commerce de Lille vient de condamner Bielsa à verser 300 000 euros au club. Un début, car il faudra beaucoup plus d'argent pour redonner de l'espoir aux supporters du LOSC et des garanties pour rassurer les nombreux salariés du club.
Nabil Djellit Suivre @Nabil_djellit