Sarah Bouhaddi et Anthony Lopes, tous deux gardiens de but pour l'Olympique lyonnais, ici dans les locaux du centre d'entrainement. fev 2020 (J. Faure/L'Equipe)

«Derrière nous, il n'y a que des filets» : retrouvez un entretien croisé entre Sarah Bouhaddi et Anthony Lopes

Dans le numéro de France Football 100% dédié au football féminin, vous pourrez retrouver un entretien croisé entre Sarah Bouhaddi et Anthony Lopes, gardiens de l'Olympique Lyonnais. FF.fr vous propose quelques extraits.

Gardienne et gardien de l'OL, Sarah Bouhaddi et Anthony Lopes ont en commun un caractère fort sans lequel elle et il ne seraient pas ce qu'ils sont devenus. Mais plutôt que de parler avec eux de leur carrière, de leurs trophées, de leurs objectifs, nous avons préféré évoquer avec eux leur métier et tout ce qui les fait encore kiffer même après toutes ces années de travail/passion. Et en dépit de certaines différences dans leur approche (Sarah a débuté dans le champ, elle en a gardé le goût), ils partagent certaines choses.

L'amour de l'entraînement

Sarah Bouhaddi : «Se lever le matin pour aller jouer au foot, c'est extraordinaire. Je fais ce que j'aime depuis toujours donc, oui, ce matin, je me suis levée en me disant, je vais m'entraîner, je vais prendre plaisir.»
Anthony Lopes : «Tous les matins, on peut se dire : voilà, je fais vraiment le plus beau métier du monde. On a qu'une hâte, c'est d'arriver à l'entraînement. Chaque jour.»

La couverture du nouveau numéro de FF.

Le désir d'être toujours le premier

Sarah Bouhaddi : «Même si je suis numéro un, ça n'empêche pas que je veuille être la meilleure, devant mes concurrentes à l'entraînement. Après, même quand je ne joue pas les matches, j'ai envie de montrer au coach dans la semaine qu'il peut faire l'erreur de ne pas m'aligner le week-end…»
Anthony Lopes : «Quand on a un numéro deux qui travaille autant que toi à l'entraînement, je trouve ça assez normal qu'il soit récompensé sur une des compétitions. On en a quatre, c'est normal d'en laisser une. Mais quand tu es sur le banc, c'est un peu difficile…»

La haine des ballons d'aujourd'hui...

Anthony Lopes : «Ils sont horribles ! Après, il y a aussi la manière dont les joueurs frappent mais c'est vrai que ça devient de plus en plus des ballons de plage aux trajectoires incroyables ; ils sont de plus en plus glissants.»
Sarah Bouhaddi : «Ce sont des ballons pour mettre en valeur les buts des attaquants, mais nous, on n'a pas les mêmes problèmes que les garçons parce que eux changent pratiquement de ballons à chaque compétition différente. Ils n'ont jamais le même.»

...et des commentaires sur leur taille

Sarah Bouhaddi : «Quand tu entends des conn… genre : "Il faut réduire la cage", il y a de quoi être très agacée !»
Anthony Lopes : «Je pense avoir prouvé ce que je vaux. Il reste encore peut-être un ou deux sceptiques mais on ne peut pas empêcher les gens de dire ce qu'ils ont envie de dire.»

L'intégralité de cette interview pas comme les autres est à retrouver dans le nouveau numéro de France Football disponible dès ce mardi 3 mars en kiosques ou dès 18 heures, ce lundi 2 mars, en cliquant ici.