Le défenseur français Nicolas Cozza au duel avec un joueur de l'Arabie saoudite, lors de la victoire des Bleuets (2-0), samedi. ( - ) Gerrit van Keulen/VI IMAGES/PRESSE SPORTS PRESSE SPORTS

Coupe du monde des moins de 20 ans : Nicolas Cozza (France) « veut gagner chaque match »

Avant d'affronter le Mali ce vendredi (18 heures), dernier adversaire de la France en phase de groupes de la Coupe du monde des moins de 20 ans, le latéral gauche Nicolas Cozza fait un bilan du parcours des Bleuets, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale.

« Douze jours ont passé depuis le rassemblement qui a marqué le début de l'aventure dans cette Coupe du monde en Pologne. Comment vit le groupe ?
L'ambiance est bonne, très bonne même. On se régale. On a gagné nos deux premiers matches, ça aide (contre l'Arabie saoudite, 2-0, et le Panama, 2-0). Et en dehors, on s'entend bien. Ce jeudi soir, pour vous dire, on sort d'un tournoi de ping-pong et de fléchettes. Ça s'est très bien passé parce que j'ai gagné... (Rire.)

En parlant de victoire, vous allez négocier ce vendredi votre troisième match à la Coupe du monde, avec l'objectif de garder la première place du groupe E. Comment jugez-vous le niveau du Mali ?
Pour ne rien vous cacher, on a fait une vidéo aujourd'hui (jeudi). On a vu qu'offensivement, les Maliens sont athlétiques, rapides. Ils se regroupent bien derrière aussi. C'est tactiquement qu'on peut prendre le dessus. Après, on ne regarde pas trop ce qui se fait chez l'adversaire. On se concentre sur notre jeu. On a réussi à le faire pas mal jusqu'ici et on ne veut pas s'adapter au Mali.

« J'ai regardé tous les résumés des matches de la Coupe du monde »

De manière générale, suivez-vous les résultats des sélections des autres groupes ?
Oui, j'ai regardé des résumés sur Youtube. Quand on a changé d'hôtel par exemple, de Bydgoszcz (où s'est joué Panama-France) à Gdansk, on a eu 2h30 de car. Alors j'ai regardé tous les résumés des matches de la Coupe du monde.

La France est qualifiée pour les huitièmes de finale de cette Coupe du monde. Jusqu'où peut-elle aller ?
On s'était donné l'objectif de sortir des poules, déjà. Après, on veut gagner chaque match et à ce rythme... On sait ce qu'on veut, on sait où on veut aller. Je ne connais pas bien le niveau de toutes les autres sélections mais c'est sûr qu'on a de la qualité.

Comme Thomas Basila, latéral droit chez les Bleuets, vous êtes défenseur central de formation et c'est à ce poste que vous jouez à Montpellier (dans une défense à trois). Pourquoi Bernard Diomède, le sélectionneur, privilégie-t-il ce genre de profil à un latéral classique selon vous ?
En fait, les consignes, c'est que le coach veut se baser sur un jeu avec des passes rapides, courtes. Nous, les latéraux, on reste à l'intérieur et on essaie de trouver nos attaquants de couloir à l'extérieur. C'est ensuite qu'on leur propose une solution, en dédoublant par exemple.

À quel poste préférez-vous évoluer, dans l'axe ou côté gauche ?
Je n'ai pas de préférence. Je peux évoluer sans souci aux deux. À gauche, ça va, je pense que j'ai une bonne qualité de centre. Des fois, on se fixe des challenges, pour faire des passes dé (décisives), certains pour les buts.

Le sélectionneur procède souvent à des changements dans son onze de départ. Comment se positionnent les joueurs à ce niveau ?
Il prend en compte la fatigue du moment, les performances de chacun... C'est normal. S'il a quelque chose à nous dire, il le fait, il n'y a pas de souci et nous, on s'adapte.»