Soccer Football - Cameroon v Chile - FIFA Confederations Cup Russia 2017 - Group B - Spartak Stadium, Moscow, Russia - June 18, 2017 Chile's Arturo Vidal celebrates scoring their first goal REUTERS/Kai Pfaffenbach (Reuters)

Coupe des Confédérations, groupe B : le Chili finit par dominer le Cameroun (2-0)

Dominateur avant le repos, beaucoup moins après, le Chili a pourtant fait la différence dans les dix dernières minutes face au Cameroun, dimanche (2-0).

Une première période rythmée

Si les deux premières rencontres de la compétition (Russie-Nouvelle-Zélande et Portugal-Mexique) nous avaient quelque peu laissés sur notre faim au niveau intensité, celle entre le Chili et le Cameroun nous a bien réveillés. A l'image du poteau trouvé par Vargas dès la... première minute, la première période entre les deux sélections n'a connu aucun temps mort. Du rythme, du jeu, des accélérations, des contres, et même deux buts refusés après utilisation de la vidéo, on ne s'est pas ennuyé une seule seconde lors de ces 45 premières minutes, malgré quelques approximations techniques, surtout du côté camerounais. Le score nul et vierge à la pause ne reflétait pas du tout ce qui s'était passé sur le terrain.

Arturo Vidal en patron

Il a été de tous les bons coups offensifs du Chili. Omniprésent au milieu de terrain, Arturo Vidal a profité des largesses de la défense adverse en première période pour offrir pas mal de situations dangereuses aux siens. Sans une superbe parade d'Ondoa face à Fuenzalida, le joueur du Bayern se serait d'ailleurs offert une première passe décisive dans la compétition dès la 4e minute. Particulièrement en jambes après une saison qui l'aura vu disputer 44 matches, toutes compétitions confondues, Vidal a également offert deux caviars à Vargas plein axe, pour une frappe dans les nuages (40e) et un but finalement invalidé par la vidéo pour hors-jeu (45e). Plus discret après le repos, à l'image de son équipe, qui a subi de plus en plus, il a pourtant mis les siens sur la voie royale en ouvrant la marque, de la tête, sur un centre parfait d'Alexis Sanchez (80e). Un match plein.

Ondoa a (presque) tout repoussé

Si sa défense a énormément souffert en première période, le Cameroun a heureusement pour lui pu compter sur un Ondoa impeccable pour rester à hauteur. Comme on l'a expliqué plus haut, le gardien du Barça, prêté cette saison au FC Séville, a d'abord sorti le grand jeu pour repousser la tentative de Fuenzalida d'entrée de jeu. Puis il a tour à tour éteint les velléités d'Isla (13e), de Puch (25e) ou encore de Diaz (27e). De l'autre côté du terrain, les hommes d'Hugo Broos ont tout de même eu quelques occasions d'ouvrir le score. Teikeu l'a d'ailleurs fait de la tête mais l'arbitre, après utilisation de la vidéo, a décidé de l'invalider pour une faute assez peu évidente d'Aboubakar sur Vidal (16e). Ce même Aboubakar a également buté sur Herrera (11e), alors que le Lorientais Moukandjo a lui fait plusieurs mauvais choix (34e, 44e). Beaucoup mieux dans leur match après le repos, sans être toutefois réellement dangereux (coup franc de peu à côté de Moukandjo, 67e), les Camerounais ont cédé au moment où on l'attendait le moins, sur cette tête de Vidal qui a cette fois laissé Ondoa impuissant, puis sur un but de Vargas refusé pour hors-jeu avant d'être finalement validé après visionnage vidéo dans le temps additionnel (90e+2). Un arbitrage vidéo qui n'a décidément pas fini de faire parler...

Bruno Rodrigues